De notre correspondant à Oran Mohamed Ouanezar La capitale de l'Ouest a, de tout temps, constitué un cadre idéal pour le tourisme et les vacances balnéaires, de manière générale. Avec une côte de plus de 124 kilomètres, Oran dispose d'atouts considérables, dont de beaux sites historiques, comme l'ancienne ville de Sidi El Houari, Santa Cruz, Scaléra, etc. Pour les amateurs de plages sauvages et de pêche sous-marine, la côte Est de la wilaya offre des sites d'une beauté incomparable où la mer côtoie la forêt verdoyante, les montagnes et les falaises arpentées. Autant d'atouts qui font la renommée de la wilaya et que certains responsables, par leur incompétence et leur mépris à l'égard de la renommée de la ville, de son festival, n'ont pu effacer. Durant les années 1970, l'un des grands complexes de la région a été édifié dans la zone de la commune d'El Ançor, notamment. Depuis et jusqu'à ces dix dernières années, l'investissement touristique a commencé à renaître de ses cendres avec des investissements. Seulement, cela ne s'est pas toujours fait de manière judicieuse. C'est le cas de la zone d'expansion touristique ZET de Cap Falcon dans la commune balnéaire de Aïn El Turck qui s'étend sur plusieurs hectares. Les investissements touristiques consentis dans cette zone ne sont pas d'envergure internationale. En fait, les complexes touristiques et les hôtels érigés dans cette zone balnéaire ne répondent pas aux normes internationales requises en matière d'hôtellerie et de tourisme. Ce sont surtout des hôtels confortables qui avaient été installés dans la zone pour répondre à une forte demande en matière de lits et de capacités d'accueil. Il existe un deuxième projet de réaménagement d'une zone d'expansion touristique ZET de Lamadrague, mais pour le moment il reste à l'état de gel. Cela, à cause de la mauvaise gestion qui a caractérisé la réalisation de la première ZET dans la région. Sur un autre registre, les pouvoirs locaux centraux sensibles sur la question des investissements touristiques ont lancé des opérations de partenariat pour des investissements dans le domaine. On notera, à ce sujet, le projet Voile méditerranéen qui devait s'implanter dans la côte féérique de Sez située à Aïn El Kerma ou les belles plages de Madagh. Le projet qui était d'une valeur de 500 millions d'euros devait être géré par un groupement italien composé de 33 PME italiennes , la maquette avait été présentée devant les responsables locaux où devait sortir de leur isolement les localités de Madagh, Aïn El Kerma, Boutlelis, Cap Blanc. Le projet Echiraa devait édifier 73% de ses dépendances pour le tourisme, dont les infrastructures et les habitations, 20% pour les infrastructures socioculturelles et l'habitat résidentiel et, enfin, 7% pour l'industrie avec la création de 11 000 emplois, dont 6 000 permanents pour la gestion.L'autre projet qui n'a toujours pas vu le jour pour des raisons qui n'ont pas encore été élucidées clairement, c'est celui de la firme saoudiennne Snasco. Le projet qui devait s'implanter sur la frange maritime ouest comportait la réalisation d'une cité futuriste entière sur les falaises, non loin du centre des conventions d'Oran CCO. Le projet est à l'état de veilleuse. L'autre projet qui n'a toujours pas démarré appartient à l'homme d'affaires Djillali Mehri. Un projet de la chaîne hôtelière Accor devrait voir le jour encore à côté de l'hôtel Sheraton.