L'Algérie ne semble pas bien partie pour faire respecter la bonne vieille tradition des jeux Olympiques (même s'il est trop tôt pour se prononcer) qui voudrait qu'elle se distingue le plus en sports individuels. L'Algérie, grand pays de sport en Afrique, par ailleurs brillante lors des précédents jeux Olympiques, attend le démarrage des épreuves d'athlétisme pour rattraper son retard vis-à-vis des autres pays engagés. La première journée des JO a vu le début des épreuves de judo et de volley-ball dans lesquelles nos concurrents sont engagés. Le volley-ball féminin a ouvert le bal par une rencontre très attendue entre le Brésil, champion du monde, et l'Algérie, championne d'Afrique. L'équipe du Brésil est classée au 1er rang de la FIVB au 5 janvier 2008. Les Sandra Piers, Jacqueline Silva, Monica Rodrigues et Adriana Ramos Samuel ont apporté les plus grandes satisfactions aux Auriverdes. Les filles du pays de la samba, maîtrisant techniquement et tactiquement leur sujet, n'ont pas trouvé de difficulté à battre les Algériennes. Alignant leur cinq majeur, les Brésiliennes ont remporté le match sur un score de 3 sets à zéro. Après avoir observé le jeu adverse et pris des repères, elles ont mis les Algériennes sur une fausse défensive en utilisant le bloc compact. En effet, bien que présentes en défense où elles ont alterné une zone haute à une zone basse renforcée, les Brésiliennes prennent le pouls de l'équipe des Oulmou and co qui sera bloquée à 10, voire 11 points. Le tournoi olympique se poursuit avec le premier tour de judo. La judoka algérienne Meriem Moussa (-48 kg) a remporté son 1er combat éliminatoire en battant la Gabonaise Sandrine Ilendou par yuko avant de s'incliner au second tour face à la judok allemande. En revanche, son compatriote Omar Rebahi (60 kg) a été battu au premier tour par l'Ouzbek Rishod Sobirov par ippon. Un repêchage, qui lui permettrait de disputer la médaille de bronze, dépendra du passage de l'ouzbek en finale. En boxe, Nabil Kassel (-75 kg) a franchi le premier tour sans se dépenser, il attendra le second où il sera opposé à un boxeur à sa portée, dit-on. M. G.