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Baignades à haut risque
Oueds, barrages et gueltas accueillent des enfants en quête de fraîcheur
Publié dans La Tribune le 24 - 07 - 2010

Batifoler dans l'eau et s'y rafraîchir, c'est l'envie de tout individu pour lutter contre les effets de la chaleur suffocante de l'été. Pour qui ne possède pas les moyens de prendre la destination vers une des plages que compte sa région et pour les populations de l'intérieur et du Sud, qui n'ont pas la chance de côtoyer le littoral, la fraîcheur est à trouver dans les piscines communales dont certaines sont d'ailleurs très fréquentées en période estivale. Une destination prisée par les enfants et les jeunes qui n'ont pas besoin de dépenser une fortune – et qui ne le peuvent pas – pour s'offrir un moment de détente et de piquer une tête dans l'eau. Ces infrastructures municipales font le bonheur des petits et des grands parmi les catégories aux revenus modestes. Celles existant à travers le territoire national datent en grande partie de l'époque coloniale et se dégradent lentement, sans que les autorités locales mettent un frein à leur détérioration. Les baignades dans ces piscines ne sont pas sans risques, mais cela ne décourage pas pour autant tous ceux pour qui elles constituent le seul endroit pour nager à moindres frais. Une aubaine que n'ont pas d'autres. Il y a, en effet, de nombreuses communes, et même des wilayas, qui sont dépourvues d'infrastructures de loisirs dont les piscines. Ce ne sont sûrement pas les promoteurs privés qui pourront y remédier, eux qui optent pour les grandes villes et dont les prix sont prohibitifs. Il faut être aisé matériellement pour s'acquitter du tarif d'accès et de nourriture dans ces lieux érigés pour une certaine catégorie. Pour de nombreux citoyens, il faudra attendre la concrétisation des projets de construction de 400 piscines à travers le territoire national, prévue dans le programme quinquennal 2010-2014. En attendant, dans les villages et les régions reculées, des enfants et des adolescents qui n'en ont peut-être jamais vues frétillent comme des poissons dans les barrages, les oueds ainsi que dans les bassins construits pour l'irrigation, au risque de leur vie. Inconscients du danger et en dépit des drames qui y surviennent chaque été, ils y plongent et montrent leur prouesse aux tout nouveaux. Qu'importe l'interdiction d'y nager si l'on peut la braver en l'absence de surveillance. Quant aux risques et dangers, on n'y pense pas beaucoup, du moins tant qu'on n'y est pas confronté. Les cas de noyade sont régulièrement rapportés par les médias, sans que cela décourage le moins du monde les jeunes villageois de tenter le diable. La profondeur des eaux et le courant ont souvent raison de la performance des petits nageurs qui s'y jettent avec toute l'imprudence de leur jeunesse. Chaque année, des familles sont frappées par la tragédie, des corps inertes sont retirés de ces endroits où la mort le dispute au plaisir de la baignade. On ne sort pas indemnes de ces jeux de l'insouciance. Si on n'y laisse pas la vie, ce sont les maladies à transmission hydrique qui ne manquent pratiquement pas d'empoisonner celle-ci. Si on n'en meurt pas, on y laisse forcément des plumes.
R. M.

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