La facture alimentaire de l'Algérie pour l'année 2009 a représenté 15% du total des importations. 77% de cet agrégat est constitué de produits alimentaires de large consommation pour un montant de 4,459 milliards de dollars. La demande nationale en céréales, évaluée à 4,9 millions de tonnes, est couverte par les importations à raison de 40% et un montant de 2,339 milliards de dollars. 71% des importations sont assurées par l'OAIC (Office algérien interprofessionnel des céréales). Pour le lait et produits laitiers, ils représentent un taux de 15% du total des importations des produits de large consommation pour un montant de 863 millions de dollars. La demande nationale en ce produit vital est estimée à 3,5 milliards de litres par an, dont 50% est issue de l'importation. La distribution, elle, est assurée par 107 unités, dont 91 privées détenant 60% des parts de marché. Le produit sucre et sucrerie, très consommé, représente un taux de 10% pour un montant de 569 millions de dollars assuré pour l'essentiel par plusieurs entreprises, dont Cevital.Les légumes secs occupent un taux de 4% des importations pour un montant de 260 millions de dollars importé essentiellement par le secteur privé.Idem pour les cafés et thé, dont le taux d'importation est de 4% pour une enveloppe financière de 265 millions de dollars.Les viandes, quant à elles, occupent un taux de 3% pour un montant d'importation de 172 millions de dollars. Les premiers importateurs pour l'année 2009 ont déjà manifesté leur intérêt pour ce créneau. S'agissant des huiles alimentaires, l'essentiel de l'approvisionnement du marché est assuré par les capacités nationales de raffinage, notamment par les sociétés Cevital, Cogral, AFIA … L'Algérie compte réduire de plus en plus sa facture à l'importation, notamment celle des produits alimentaires, et ce, en mettant en place de nombreuses mesures incitatives pour produire localement. Sans compter les nouvelles dispositions contenues dans la loi de finances complémentaire 2009 qui ont permis l'assainissement du marché de l'importation et sa professionnalisation. Ces mesures ont, d'ailleurs, permis la réduction quelque peu de la facture des importations.En effet, selon les statistiques des Douanes algériennes, les importations se sont établies à 19,71 milliards de dollars durant le premier semestre 2010 contre 20,92 milliards de dollars au cours de la même période en 2009, soit une baisse de 5,82%. B. A.