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Les pays riches près de leurs sous avec l'Afrique
Publié dans La Tribune le 26 - 07 - 2010

La mortalité maternelle et infantile continue à inquiéter les pays africains à l'orée de ce 3ème millénaire. Les chiffres enregistrés se situent parmi les plus élevés au monde et les progrès fournis par les dirigeants du continent pour leur diminution ne sont pas à la mesure des attentes. Une lenteur qui risque de compromettre la réalisation de deux des objectifs du millénaire pour le développement, et qui a fait dire au secrétaire général de l'ONU que «depuis trop longtemps, la santé maternelle et infantile est le dernier wagon du train des OMD». Selon la commission de l'UA, le continent africain enregistre chaque année le décès de 290 000 femmes pendant leur grossesse ou au moment de l'accouchement. Soit la moitié par rapport aux pays en voie de développement où les femmes qui meurent dans les mêmes circonstances sont plus de 500 000 chaque année. Les chiffres montrent que l'Afrique subsaharienne est la plus touchée avec 14% des décès de femmes qui meurent durant leur grossesse ou en couches. Une région où il est enregistré annuellement un taux qui équivaut à la moitié des décès d'enfants dans le monde alors qu'elle n'abrite que 10% de la population mondiale. La Commission de l'Union africaine qui a pris appui sur les statistiques de l'Onusida, de l'Unicef et de l'OMS a mis en évidence le décès il y a deux années de 4,4 millions d'enfants de moins de 5 ans dans la région africaine sur un total de 8,8 millions à travers le monde. Il est certain que les mauvaises conditions de vie, la pauvreté, les maladies et la discrimination en matière d'accès au soin sont parmi les facteurs favorisant la mortalité maternelle et infantile, et que si rien n'est fait, non seulement l'objectif de réduction ne sera pas atteint à l'échéance prévue mais les taux déjà très élevés risquent de connaître une hausse. Les guerres civiles qui conduisent inévitablement à des crises humanitaires et l'extension du sida sont des facteurs aggravants. C'est ce qui a interpellé les dirigeants des pays africains qui font de la santé maternelle néonatale et infantile et le développement en Afrique le thème principal du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine qui se tient dans la capitale ougandaise, Kampala. Ils devront notamment mesurer les progrès accomplis par les pays africains en ce qui concerne la réduction de la mortalité infantile et la
promotion de la santé maternelle. Si les rapports de l'OMS font ressortir que certains pays du continent ont réussi le challenge d'améliorer les conditions de vie des populations telles que l'égalité dans l'accès aux soins, à l'assainissement et à l'eau, d'autres ont reculé, notamment à cause des guerres civiles. Le secrétaire général a appelé, il y a peu, la communauté internationale à définir de nouveaux mécanismes de financement dont il espère une meilleure utilisation pour les femmes et les enfants. Les engagements sont rarement tenus par les pays riches, comme celui qui a été fait par le G8 en juin dernier de créer un fonds public de 5 milliards de dollars sur 5 ans, alors que les contributions des pays non membres ne lui ont pas été confirmées.
R. M.


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