De notre correspondant à Bouira Nacer Haniche Après un mois de juillet morose sur le plan des activités Culturelles et d'animation, la maison de la culture de Bouira s'est montrée accueillante en ce début du mois de Ramadhan. Le personnel de cette infrastructure culturelle a été mobilisé après la rupture du jeûne pour recevoir un public avide de distractions et d'activités artistiques composé de familles, de jeunes et de citoyens de différents âges et de niveau social, venus se désaltérer et goûter aux plaisirs des veillées du Ramadhan. Une occasion aussi pour respirer après des journées caniculaires et fortement ennuyeuses. En effet, voulant réanimer la scène, la Direction de la maison de la culture de Bouira a concocté un programme d'activités artistiques s'étalant sur tout le mois sacré et qui a été entamé vendredi dernier. Ainsi, chaque soirée, la salle de spectacle est réservée à la chanson et à la musique dans leurs différents styles ; le chaabi, le raï, el assimi, le staïfi, le moderne et notamment la chanson folklorique kabyle. Ces soirées sont animées par une pléiade d'artistes : chanteurs, compositeur et groupes artistiques originaires de la wilaya de Bouira. Le directeur de ladite structure a indiqué que par le programme d'animation élaboré, une chance a été donnée aux locaux afin de s'affirmer et se faire connaître du public. Parmi ces derniers, nous citons les frères Guaham,Tahar Oumghar et Kader Ferradji ainsi que d'autres. Cela dit, vendredi dernier, le public a pu assister à la présentation des chanteurs invités pour la soirée, qui a été marquée par une organisation parfaite, ce qui a permis aux jeunes de se défouler et de danser jusqu'à minuit. Ces derniers ont exprimé aussi le vœu de voir de grandes vedettes de la chanson algérienne se produire, mais du côté des responsables, rien n'est encore fixé. Des noms sont annoncés de façon timide et à côté, l'on évoque le manque de moyens. Par ailleurs, nous avons appris que les soirées d'animation du Ramadhan 2010 ont été financées par l'APW de Bouira.