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Le flou entoure toujours le remplacement du directeur général de l'ONOU L'ancien responsable avait entrepris d'assainir le secteur des œuvres universitaires
De notre correspondant à Oran Mohamed Ouanezar à peine quelques mois après son installation à la tête de la direction générale de l'Office national des œuvres universitaires (ONOU), Bellocif Salah a été démis de ses fonctions sans motif apparent. Comme à son accoutumée, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique reste muet en matière de communication. Néanmoins, d'aucuns estiment que c'est un record dans l'histoire du secteur. Ayant lancé de vastes chantiers d'assainissement du secteur des œuvres universitaires dès son installation, ce directeur général, mal-aimé de sa hiérarchie et de ses subalternes, a bousculé l'ordre établi fait de rente et de malversations. Tout au long de ses sorties de travail et de ses opérations de contrôle, l'ex-DG avait mis en garde les rentiers du système et notamment ses directeurs de wilaya impliqués dans des affaires. «Dorénavant, il n'y aura plus de complaisance pour ceux qui jouent avec les deniers publics. Je me constituerai partie civile et je défendrai mon secteur dans tous les procès engageant les intérêts du secteur», avait-il déclaré à la Tribune alors. Force est de constater que, quelques mois après cette déclaration, plusieurs affaires ont éclaté au grand jour et des directeurs malveillants ont été traduits en justice et condamnés pour les méfaits dont ils ont été reconnus coupables. Qu'est-ce qui a vraiment motivé la décision du ministère de procéder au remplacement de M. Bellocif ? Certaines informations laissent entendre que certains milieux syndicalistes qui vivent de la rente du secteur ont pesé de tout leur poids pour obtenir la mise de fin de fonction de ce directeur en menaçant les responsables du secteur d'une rentrée houleuse. D'autres affirment que ce sont les entrepreneurs qui ont bénéficié d'opérations de réaménagement dans les résidences universitaires qui ont concouru avec les syndicalistes pour obtenir son départ. Si cela venait à se confirmer, ce serait vraiment un précédent grave dans les annales du ministère de l'Enseignement supérieur.