Les deuxièmes assises nationales de la pêche se tiendront les 17 et 18 octobre prochain à l'hôtel Hilton, après celles qui se sont tenues en 2005. Placée sous le thème de «la durabilité de l'exploitation», cette manifestation est une occasion pour le secteur d'appréhender au mieux les contours de sa politique future en matière de développement.Plus globalement, ces assises permettront d'exposer la vision de développement du secteur à l'horizon 2025 avec une première étape 2010-2014, qui représente une phase charnière car il s'agit de l'étape de réajustement structurel, et recueillir ainsi les avis et suggestions des différents acteurs de cette politique de développement, à savoir les administrations, les professionnels, les scientifiques ainsi que les différentes associations. C'est ce que nous a expliqué M. Benderadji, président de la commission de préparation de ces assises lors d'un point de presse animé, hier, au siège du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques. Selon ce responsable, la discussion sera élargie et concernera tous les partenaires du secteur, à savoir les opérateurs économiques, la Chambre algérienne du commerce et d'industrie, les chambres de l'agriculture et le patronat, car le secteur «offre des possibilités importantes d'investissement», explique-t-il. Ce dernier fera savoir que les débats aboutiront à des conclusions qui serviront de base pour élaborer des recommandations représentant une feuille de route pour les cinq prochaines années. Une sorte d'outil qui sera mis entre les mains du ministre pour mieux revoir la politique tracée par le nouveau programme quinquennal 2010-2014, qui est une phase du réajustement structurel. Les problèmes spécifiques posés au secteur seront donc abordés pour trouver une cohésion entre les différentes parties qui interviennent dans la pêche, ce qui permettra de mieux organiser ce créneau d'activité.Les deux jours consacrés à ces assises se dérouleront en huit ateliers, dont les trois plus importants sont le développement et la valorisation des capacités humaines, le développement de la recherche scientifique et la coopération internationale. A ce propos, M. Benderadji a fait savoir que des représentants du ministère des Affaires étrangères seront présents pour situer le contexte régional de ce secteur et définir les axes de coopération. «Nous voulons avoir une vision expansionniste et aller chercher ailleurs dans d'autres pays, notamment africains, à l'exemple de l'Angola et du Mozambique, car l'Algérie en a les capacités technique et financière». Il faut rappeler que des assises régionales se sont déjà déroulées successivement à l'ouest (Chlef), au sud (Ghardaïa) et à l'est (Béjaïa) du pays et ont permis de débattre de plusieurs problématiques liées au secteur. B. A.