Synthèse de Ziad Abdelhadi La complexité des procédures de décaissement qui entravent la réalisation de projets de coopération médicale dans le domaine de la santé préoccupe l'Algérie au point où elle en a fait part à l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ces préoccupations ont été exprimées par une délégation du ministère de la Santé algérienne au directeur exécutif du fonds global pour la lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, M. Michel Kazatchine, lors d'une réunion tenue dans le cadre de la 61ème session de l'Assemblée mondiale de la santé qui se déroule à Genève. C'est ce qu'a indiqué un communiqué de ce ministère, hier mercredi, repris par l'APS. Cette même source ajoute que le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Amar Tou, qui conduit la délégation algérienne à cette session, a assisté aux réunions du Conseil des ministres arabes de la Santé et de la session spéciale du Conseil des ministres de la Santé de la région Afrique de l'OMS. Au cours de cette rencontre, le ministre s'est entretenu avec ses homologues du Maroc, de Tunisie, de Libye et de Mauritanie avec lesquels il a évoqué les «enseignements à tirer des expériences respectives des pays maghrébins en matière de réalisation des objectifs de la santé pour tous et de réalisation des réformes en cours dans le secteur hospitalier», précise la même source. Avec son homologue sud-africain, M. Tou a particulièrement évoqué la «relance de la coopération entre les deux pays en matière de chirurgie cardiaque et pédiatrique», ainsi que les «opportunités d'investissement dans le domaine du médicament». Le communiqué rapporte enfin que M. Tou a rencontré, à l'occasion, le ministre iranien de la Santé et de l'Enseignement médical avec qui il a convenu d'«élever la coopération médicale en harmonie avec la qualité des relations existant entre les deux pays».