Formation à la protection de l'environnement à Annaba L'éducation environnementale est l'axe principal d'une session de formation à Annaba. Destinée aux animateurs des «clubs verts» en milieu scolaire, aux Scouts musulmans algériens (SMA) et aux membres d'associations activant dans ce domaine, cette rencontre de cinq jours porte sur l'apprentissage des méthodes de sensibilisation environnementale, la mise en place d'un réseau de communication en matière de préservation de l'environnement et l'évaluation des actions menées jusqu'à présent dans ce cadre. La communication en matière d'éducation environnementale, la gestion des déchets, les économies d'énergie et d'eau, ainsi que la protection du cadre de vie constituent la toile de fond des travaux de cette formation à laquelle participent des représentants des wilayas de Annaba et de Tébessa. Dans une conférence consacrée à l'éducation environnementale et au développement durable, Mme Khemmar, universitaire, a insisté sur la nécessité de «l'apprentissage des règles de base pour préserver le milieu». Les travaux de cette session de formation se déroulent également en ateliers avec pour thèmes «l'éducation environnementale par l'expression théâtrale» et les «techniques d'animation des clubs verts». L'importance des zones humides soulignée à Oran L'importance des zones humides a été soulignée dimanche dernier à Oran, lors d'une rencontre organisée dans le cadre de la Quinzaine scientifique dédiée à la biodiversité. Un expert en environnement et maître de conférences à l'université d'Oran Es Sénia, Moussa Kacem, a présenté un exposé consacré au lac Télamine de Gdyel (Oran) qui figure parmi les zones humides de la wilaya. Ce site d'une superficie de 2 399 hectares est également inscrit sur la liste d'une quarantaine de zones humides algériennes classées dans le cadre de la Convention internationale «Ramsar». «L'Algérie est riche en zones humides qui font partie des ressources les plus précieuses sur le plan de la diversité biologique et de la productivité naturelle», a indiqué le spécialiste. Il a insisté à cet égard sur le rôle de ces espaces dans les processus vitaux, expliquant qu'ils entretiennent des cycles hydrologiques et accueillent une flore importante, des poissons et des oiseaux migrateurs. En plus d'une végétation naturelle adaptée au milieu salin, la cigogne blanche, le flamant rose, l'oie cendrée et le héron figurent parmi les multiples espèces répertoriées en hivernage ou en passage migratoire au niveau de ce lac qui est à cheval sur trois communes (Gdyel, Hassi Mefsoukh et Benfréha). Le président de l'association écologique Boudhour de Gdyel, Akroun Mohamed, a mis l'accent sur la protection du lac Télamine, rappelant la proximité menaçante de rejets émanant d'une décharge sauvage et d'eaux usées. Il a souligné dans ce sens l'intérêt de deux projets inscrits par les pouvoirs publics en vue de la délocalisation de la décharge et de la réalisation d'une station d'épuration des eaux usées (STEP).