Faisant l'évaluation de la rentrée scolaire 2010/2011, le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), aile Boudjenah, affirme avoir constaté une surcharge des classes dans les trois paliers de l'enseignement. Un fait qu'il dénonce avec vigueur, jugeant que cela va à l'encontre des objectifs de la réforme du système éducatif, engagée par les premiers responsables du secteur. Le syndicat rapporte également que des équipements importants manquent dans de nombreux établissements. Concernant la distribution du manuel scolaire, contrairement aux déclarations satisfaisantes du ministre, Boubekeur Benbouzid, des défaillances ont été relevées. Il s'agit essentiellement du manque de livres, à l'exemple de celui de français pour les classes de 5ème année primaire. Autre problème, la surcharge des horaires de travail pour les enseignants du primaire, jusqu'à 30 heures par semaine. Le syndicat demande l'allégement des horaires ou leur paiement de manière conséquente. Concernant les problèmes induits par l'entrée en vigueur du week-end semi-universel, le SNTE estime qu'ils perdurent : «L'opération continue de rencontrer de grandes difficultés.» Par ailleurs, indique le syndicat dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, une rencontre a eu lieu avec les responsables du ministère de l'Education nationale. Evidemment, l'objet de la rencontre concerne les problèmes socioprofessionnels des enseignants et de l'ensemble des travailleurs du secteur. Le syndicat a rappelé son attachement à la revendication salariale, l'ouverture du dialogue social, la réduction de l'âge de départ à la retraite et la suppression du monopole de l'UGTA sur la gestion du fonds des œuvres sociales. Par ailleurs, le SNTE appelle à trouver une solution urgente au problème des enseignants du technique. K. M.