La tension sociale au sein des campus universitaires est à son paroxysme à Oran. Au pôle universitaire de Belgaïd, des milliers d'étudiants ont bloqué la route pour protester contre la dégradation des conditions de vie au sein de ces cités universitaires, pourtant nouvelles. Dans un communiqué de l'UGEL, l'accent est mis sur l'absence de restauration (repas chauds), les coupures intempestives de l'eau et de l'électricité, le manque d'éclairage au sein et aux alentours des cités universitaires, l'absence d'ambulances, l'absence de salles de soins et de services au sein des campus, l'absence de gaz au sein du restaurant, l'absence d'agents de sécurité, le climat d'insécurité et autres problèmes posés depuis le début de l'année sans réponses. Autre fait plus saillant, les cités universitaires n'ont pas de portes. Heureusement pour les étudiants, Oran a un nouveau wali qui a vite pris les choses en main. «Les problèmes, nous les avons réglés. J'ai donné des instructions fermes pour que toutes les doléances soient prises dans l'immédiat. Pour ce qui est de la sécurité, la Gendarmerie nationale va effectuer des rondes supplémentaires, en attendant de régler ce problème», a-t-il confié lors d'un point de presse. Ainsi va le secteur des œuvres universitaires à Oran depuis des années, en attendant que l'Office des œuvres universitaires (ONOU) ou encore la tutelle ministérielle réagisse. M. O.