Photo : Riad Par Rabah Iguer Les mesures de sécurité ont-elles connu un quelconque renforcement depuis les attentats meurtriers de la semaine dernière ? Rien de particulier n'est tangible. Du moins, c'est ce qu'ont relevé nos reporters. Ces derniers notent que le maillage des villes a été renforcé au lendemain des attentats d'avril 2007 et ceux du 11 décembre de la même année. Ils témoignent, toutefois, de l'existence d'un dispositif antérieur aux dernières attaques terroristes. La présence massive et remarquée des forces de sécurité à travers les différentes artères des villes n'est que le témoin de la stratégie sécuritaire mise en place par les responsables de la sécurité des Algériens pour parer aux attaques terroristes. Policiers comme gendarmes sont omniprésents. A pied ou patrouillant à bord de véhicules, les tuniques bleues et vertes sont visibles à tous les coins de rue. Pas de barrages supplémentaires ni renforts d'agents de l'ordre. Seul fait saillant, la chasse aux vendeurs à la sauvette. Ces derniers ont été formellement interdits d'étaler leurs marchandises. La cacophonie que créent ces marchés informels peut constituer l'environnement idoine pour l'infiltration des éléments terroristes parmi les badauds. D'où l'interdit signifié aux vendeurs et la surveillance accrue de ces lieux depuis jeudi dernier. Cela étant dit, il convient de relever que l'on a déjà pris des mesures pour sécuriser les édifices publics et les sièges des différents ministères et des corps de sécurité. Les imposantes barricades installées depuis l'attentat du palais du gouvernement sont toujours en place pour prévenir d'éventuelles attaques terroristes.