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«C'est plutôt la fête des commerçants»
Flambée des prix à l'occasion de l'Aïd
Publié dans La Tribune le 15 - 11 - 2010

De notre correspondant à Annaba
Mohamed Rahmani
Déjà terrassés par le montant déboursé pour l'achat du mouton, dont le prix excessif a découragé plus d'un, les pères de famille doivent en plus faire face à la cherté «subite» des fruits et légumes qui ont décollé et pris leur envol il y a près de deux semaines.
Ainsi, sur les marchés à Annaba, la pomme de terre, qui se vendait difficilement entre 30 et 40 DA il y a quelques jours, se fait désirer à 50 et 60 DA le kilo avec, en plus, le commentaire parfois désobligeant du marchand si d'aventure on fait une remarque sur la qualité. La laitue est cédée à 100 DA le kilo, alors qu'elle «traînait» à 40 DA, il n'y a pas si longtemps ; les haricots verts tiennent le haut du pavé à 200 DA le kilo, ce qui les placent dans la catégorie des fruits «exotiques». Courgettes, petits pois, choux-fleur, poivron, piment vert, carotte connaissent depuis quelque temps leurs «meilleurs jours» avec des prix prohibitifs.Les fruits ne sont non plus à la portée de tout le monde même s'ils sont de saison et sont produits localement. La clémentine à 140 et 160 DA le kilo est devenue un luxe pour les pères de famille qui «programment» son achat, alors que, normalement, elle ne devrait pas dépasser 80 DA dans le meilleur des cas. Les bananes, qui ont quelque peu «gardé la ligne» par rapport au «poids» pris par les autres fruits en cette veille de fête, se maintiennent entre 120 et 130 DA le kilo. C'est déjà une maigre consolation, mais une consolation tout de même par rapport aux autres produits qui flambent. Un feu incandescent qui ne s'atténuera qu'après l'Aïd au grand dam des consommateurs qui ne savent plus où donner de la tête. «C'est plutôt la fête des commerçants, nous dit un père de famille, un couffin désespérément vide à la main ; pour nous, c'est l'enfer au quotidien et l'Aïd est synonyme de ruine, mon maigre salaire fond à vue d'œil et je ne peux rien faire. A tous les coups, je capitule. Pour ma part, j'ai baissé les bras depuis longtemps. A chaque fête religieuse, je suis réduit à emprunter auprès de mes amis et de la famille pour tenir le coup et ce n'est pas évident.» Côté commerçants, les marchands de légumes et de fruits font endosser la responsabilité de cette flambée des prix aux grossistes qui font la loi en pratiquant des prix au gros qu'ils fixent d'un commun accord, si bien qu'on retrouve d'un grossiste à l'autre les mêmes pratiques. Les grossistes, eux, font porter le chapeau aux agriculteurs qui profitent des fêtes en augmentant les prix à l'enlèvement. Ces derniers, pour certains du moins, affirment qu'ils avaient vendu leur récolte sur pied avant même sa maturité et les prix n'étaient pas aussi élevés. Ce qui est sûr, c'est qu'entre les affirmations des uns et les dénégations des autres, la réalité est là et c'est le pauvre consommateur, comme d'habitude, qui paye le prix fort parce que étant au bout de la chaîne. Les prix n'étant plus contrôlés, chacun dicte sa propre loi.


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