Photo : Riad Par Amirouche Yazid Entre les décisions du gouvernement et les différentes organisations syndicales, la Direction générale de la Fonction publique joue un rôle central. C'est le cas de l'année 2010 qui a été marquée par une série de contestations sociales suivies de réponses positives de la part de la tutelle. En veilleuse depuis 2006, la question a évolué au cours de l'année 2010. Trente-huit statuts particuliers ont été finalisés parmi un ensemble avoisinant 45 statuts du secteur de la Fonction publique en Algérie, a fait savoir le directeur général de la Fonction publique, M. Djamel Kharchi au printemps de cette année. Le même responsable ajoutait que l'opération en question se trouvait à sa troisième phase concernant les régimes indemnitaires. Un mois plus tard, c'était au tour des corps communs, des ouvriers professionnels, des agents contractuels et des conducteurs d'automobile de bénéficier d'un nouveau régime indemnitaire. Les décrets exécutifs de cette catégorie de travailleurs ont été adoptés le 15 mai 2010 par le gouvernement. Les augmentations salariales avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2008 varieront entre 25 et 40%. Le nouveau régime a été par ailleurs accompagné de la création d'une nouvelle indemnité en plus de la prime de rendement. Il s'agit de l'indemnité de services administratifs communs instituée au profit des fonctionnaires de l'administration générale, de documentation et archives, de traduction-interprétariat et des analystes de l'économie dont le taux varie entre 25 et 40% du nouveau traitement. Concernant les postes budgétaires, le directeur général de la Fonction publique a annoncé au mois d'août dernier la création de 120 000 postes d'emploi dans la perspective de la rentrée sociale. La répartition de ces postes indique que l'éducation nationale et la Sûreté nationale sont les deux secteurs qui en bénéficient le plus avec 15 000 postes budgétaires pour chaque département. 820 postes budgétaires ont été accordés au secteur de la formation professionnelle et 1 000 postes à celui du commerce, alors que la Protection civile hérite de 4 600 postes budgétaires.