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Tayeb Louh : «Les dispositifs d'emploi de jeunes maintenus en l'absence d'une économie forte» Les textes d'application des nouvelles mesures seront prêts dans un délai maximum de dix jours
Photo : M. Hacène Par Karima Mokrani Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, a écarté, hier, toute idée de suppression des dispositifs d'emploi de jeunes, mis en œuvre actuellement. «Nous ne pouvons pas annuler ces dispositifs tant que nous n'avons pas une économie forte. Nous n'allons pas laisser nos jeunes sans travail et sans ressources financières», a-t-il dit avec insistance, à l'ouverture des travaux d'une rencontre nationale avec les opérateurs économiques sur les mesures visant la promotion de l'emploi économique, tenue à Alger. Le ministre soulignera toutefois que ces dispositifs ne devraient constituer qu'un appoint à la création d'emplois par l'économie réelle. Pour Tayeb Louh, la question de l'emploi est avant tout une affaire d'économie, donc d'investissement. «La solution pérenne à la question de l'emploi et du chômage demeure l'investissement productif créateur d'emplois et de richesses, tant public que privé, qui doit mettre fin à la prépondérance de l'activité commerciale d'importation sur l'investissement productif», affirmera-t-il à l'adresse des opérateurs économiques, en leur demandant d'adhérer pleinement au plan d'action du gouvernement. Non sans leur rappeler les mesures prises par le gouvernement pour faciliter l'investissement et la création de postes d'emploi. Evoquant justement l'ensemble des mesures décidées lors du dernier Conseil des ministres en faveur de l'emploi, le ministre Tayeb Louh assurera que les textes d'application seront finalisés dans un délai maximum de dix jours. Ce qui devrait permettre de les mettre en pratique rapidement au profit des jeunes désireux notamment de lancer leurs propres entreprises. Entre autres mesures décidées lors du dernier Conseil des ministres, il y a lieu de rappeler l'augmentation de la rémunération des diplômés de l'enseignement supérieur (de 12 000 à 15 000 DA), la prolongation de la durée d'insertion qui passera d'une année renouvelable à trois années renouvelables dans les institutions, administrations publiques et établissements parapublics, l'octroi d'un crédit sans intérêt de 500 000 DA pour le paiement du loyer du local professionnel nécessaire à la création d'une activité, un crédit d'un million de dinars pour les cabinets groupés d'avocats, de médecins, d'architectes et, enfin, l'octroi d'un crédit de 500 000 DA pour permettre aux jeunes diplômés de la formation professionnelle d'acquérir des véhicules aménagés (plomberie, électricité…) de façon à permettre la revalorisation de ces métiers.