Elément incontournable pour la concrétisation de tout développement, le secteur des travaux publics semble sur le point de réunir tous les projets structurants engagés durant la dernière décennie. Beaucoup d'infrastructures routières ont ainsi vu le jour, rendant de ce fait plus rapide le mouvement des personnes et des marchandises quand bien même des lacunes sont signalées ci et là. Il est incontestablement admis que le département des travaux publics a effectué de considérables avancées à la mesures d'ailleurs des budgets qui lui sont réservés puisque les efforts engagés dans le secteur des travaux publics se taillent environ 20% du financement mobilisé pour l'ensemble des équipements au titre du programme quinquennal en cours. Les acquis en matière d'infrastructures routières sont également à la mesure des besoins d'une économie productrice et performante. Lors de la réunion restreinte d'évaluation organisée hier par le chef de l'Etat et consacrée au secteur des travaux publics, le premier responsable de ce secteur a tenu a rappeler «le rôle des infrastructures routières, autoroutières, portuaires et aéroportuaires dans le développement socio-économique du pays, sur la base d'une politique de développement s'inscrivant dans une démarche globale de mise à niveau infrastructurelle du territoire, et qui vise un plus grand équilibre du développement économique et social entre les différentes régions du pays dans le cadre d'un aménagement cohérent et judicieux du territoire». Jusqu'à présent, citoyens et politiques s'accordent à dire que des acquis sont réalisés à plusieurs niveaux. Il s'agit en premier lieu de la réalisation d'un réseau routier moderne et structurant dans le cadre de la mise en œuvre des grandes options d'aménagement du territoire et du renforcement des liaisons internationales avec une vision d'intermodalité. Les réalisations sont visibles partout à travers le territoire national. En second lieu, il est question de la sauvegarde et de la modernisation du réseau routier existant et son adaptation selon les standards internationaux. Sur ce registre, les réalisations ne manquent pas et le décor de certaines villes et localités a été complètement métamorphosé suite à ces œuvres. L'autre point qui a naturellement bénéficié de l'intérêt des pouvoirs publics a trait à l'amélioration du niveau de service du réseau routier par des actions d'entretien et d'amélioration des conditions d'exploitation. Pour ce qui est des échéances inscrites dans le cadre du développement des infrastructures routières et autoroutières, Amar Ghoul a soutenu que «le programme proposé à l'horizon 2025, d'un linéaire de l'ordre de 13 428 km, consiste en l'aménagement et l'augmentation des capacités du réseau routier par des opérations de modernisation du réseau existant et de construction de nouvelles autoroutes, rocades et routes express». Concernant l'opération d'entretien des œuvres -un point sur lequel insiste le ministre à chacune de ses sorties sur le terrain-, le programme prévoit l'amélioration du niveau de service rendu aux usagers de la route. La stratégie adoptée pour la concrétisation de cette politique s'appuie sur trois axes essentiels. Parmi ces axes, on note la préservation d'un patrimoine important constitué de plus de 110 000 km de routes et plus de 5 000 ouvrages d'art, l'amélioration et le développement du service public routier par l'installation d'un service public de proximité. A. Y.