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Le prix à ne pas payer
Publié dans La Tribune le 14 - 08 - 2011

Tous les automobilistes connaissent ces mini-marchés qu'on trouve établis sur les abords des routes en dehors des grands centres urbains. Différents légumes et fruits y sont exposés par les maraîchers eux-mêmes ou leurs enfants. En plus d'être fraîchement cueillis, ces produits sont proposés à des prix qu'aucun autre marché ou vendeur quatre-saisons ne peut concurrencer. Car, ces légumes et fruits viennent directement des exploitations, qui sont souvent juste à côté des points de vente. L'acheteur n'aura donc pas à payer la charge de transport, ni aucune autre d'ailleurs. La filière d'acheminement du produit est réduite à ses deux maillons indispensables : le producteur et le consommateur. Le produit arrive ainsi directement de l'agriculteur au consommateur, sans passer par aucun des intermédiaires dont les marges bénéficiaires qu'ils prélèvent s'additionnent pour porter le prix qui sera inscrit sur la mercuriale à des sommets vertigineux.Mais ces mini-marchés ne peuvent concurrencer les marchés de gros et la grande distribution. Ils ne représentent en fait qu'un appoint pour les agriculteurs qui n'y vendent qu'une infime partie de leurs productions dont le plus important ira aux marchés de gros, et pour le consommateur qui sait que ces étals sont occasionnels.L'importance de ces points de vente, informels faut-il le préciser, réside non pas dans ce qu'ils apportent mais dans ce qu'ils montrent : le moyen de faire baisser les prix des produits agricoles. Il ne s'agit évidemment pas d'encourager la multiplication de ces marchés informels, mais plutôt de travailler à éliminer les intermédiaires inutiles qui se font de l'argent sur le dos des agriculteurs et des consommateurs. Les agriculteurs ont à chaque occasion qui leur est donnée, dénoncé le diktat des transporteurs, mandataires, propriétaires d'entrepôts de stockage et autres intermédiaires dont l'intervention fait grimper les prix de leurs produits, sans pour autant qu'ils en profitent, eux, qui plus est. Les responsables du Commerce et de l'Agriculture, premiers concernés par le problème, approuveront et feront chorus. Tout le monde s'accorde à dire qu'il est plus que nécessaire d'éliminer ces intermédiaires qui ne produisent rien et ne servent à rien, si ce n'est flamber la mercuriale, quitte à provoquer des pénuries pour faire grimper les prix.Mais entre le dire et le faire, il y a cette réalité algérienne qui veut que les discours et les textes restent au stade de la parole et de l'écrit tant que la décision n'a pas trouvé la volonté politique qui permettrait de la traduire dans les faits. La vente directe concourrait certainement à faire baisser les prix des fruits et des légumes, mais cette formule ne peut être effective que si l'Etat contribue à sa mise en place, en encourageant la création de coopératives agricoles par exemple. D'autres solutions peuvent être imaginées, si les responsables faisaient preuve d'une réelle volonté d'apporter les changements qu'il faut où il faut.
H. G.

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