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Seul le tracé de la frontière de l'Algérie avec la RASD n'est pas déposé à l'ONU
Mal définies, les frontières africaines demeurent un facteur de conflits
Publié dans La Tribune le 18 - 10 - 2008

Les frontières africaines sont pour la plupart «mal définies», ce qui engendre l'existence de «zones floues» où la souveraineté nationale est «problématique», a affirmé le commissaire de l'Union africaine (UA) à la paix et à la sécurité, Ramtane Lamamra, lors d'un atelier régional sur les frontières en Afrique du Nord qui s'est tenu jeudi dernier au Centre africain d'études et de recherches sur le terrorisme (CAERT). «Sous réserve d'un inventaire à entreprendre, on estime que moins d'un quart des frontières africaines est délimité et démarqué», a-t-il ajouté cité par l'APS. Dans ces zones, «un simple différend entre deux communautés peut déboucher sur des tensions entre Etats et, lorsque ces zones recèlent des ressources importantes, leur gestion peut générer des malentendus encore plus graves», a-t-il expliqué. M. Lamamra a reconnu aussi que la non-définition des frontières constitue une réelle entrave à l'accélération des processus d'intégration dans lesquels les Etats se sont engagés, car elle représente un obstacle à l'allègement des procédures douanières et policières nécessaires à la libre circulation régionale. Cette situation «est lourde de dangers», a-t-il alors prévenu puisque les frontières africaines, dont le tracé remonte à la période coloniale, «ont été et demeurent un facteur récurrent de conflits». Face à cela, «il est apparu nécessaire de mettre en œuvre une nouvelle forme de gestion pragmatique des frontières pour, tout à la fois, promouvoir un climat de paix, de sécurité et de stabilité, et faciliter l'intégration régionale», a souligné le commissaire de l'UA. Il s'agit «de transformer la frontière-barrière en passerelle de solidarité et de confiance mutuelle. Ainsi, les zones transfrontalières africaines deviendront des zones de partage et de développement, des espaces de planification et d'aménagement concerté», a-t-il conclu. Revenant sur le cas de l'Algérie, M. Ramtane Lamamra a tenu à saluer la politique volontariste de l'Algérie sur la question des frontières. «Toutes les frontières algériennes sont déterminées. L'Algérie a une politique très volontariste en la matière depuis l'indépendance, et ses frontières sont parfaitement connues.» «Les instruments de
ratification des conventions passées avec les voisins ont été déposés aux Nations unies», a-t-il rappelé en précisant que «la seule frontière de l'Algérie dont le tracé n'a pas encore été déposé à l'ONU est celle avec la RASD [République arabe sahraouie démocratique], mais cela ne pose pas de problème particulier, me semble-t-il». Prenant la parole, M. Nadjib Senouci, le directeur des affaires juridiques et consulaires au ministère des Affaires étrangères (MAE), a assuré que l'Algérie n'a jamais revendiqué la «moindre parcelle» de territoire hors de ses frontières et a veillé dès son indépendance à régler les problèmes frontaliers.
«Tous les accords relatifs à la délimitation des frontières algériennes ont été conclus en application du principe de l'intangibilité des frontières héritées à l'indépendance», a ajouté le représentant du MAE.
Le règlement des questions frontalières «a permis la conclusion d'une série d'accords de coopération dans différents domaines, à travers la mise en œuvre de projets communs, à caractère économique particulièrement», s'est félicité M. Senouci. Il a cité dans ce cadre plusieurs projets, notamment celui «de la route de l'Union africaine transsaharienne, nous avons la certitude qu'elle permettra de désenclaver et de relier plusieurs pays entre eux, ce qui consolidera et facilitera les échanges commerciaux et la circulation des personnes» dans la région. Il est à rappeler que le premier sommet africain, tenu au Caire en 1964, avait adopté une résolution consacrant l'intangibilité des frontières héritées de la colonisation. Une décision du sommet africain de Durban (Afrique du Sud) en 2002 a prévu la délimitation et la démarcation, d'ici à 2012, des frontières interafricaines qui ne l'ont pas encore été. L'atelier d'Alger sur les frontières en Afrique du Nord est l'un des cinq ateliers prévus pour examiner la mise en œuvre du «Programme frontière» de l'UA (PFUA), adopté en juin 2007. Les objectifs du PFUA sont, notamment, la facilitation et l'appui à la délimitation et à la démarcation des frontières africaines et le développement de la coopération entre Etats dans les zones frontalières. L'atelier régional pour l'Afrique de l'Est a eu lieu à Kampala, en Ouganda, à la mi-septembre. D'autres ateliers sont prévus en 2009, à Libreville (Gabon) pour l'Afrique centrale, à Windhoek (Namibie) pour l'Afrique australe et à Ouagadougou (Burkina Faso) pour l'Afrique de l'Ouest.
H. Y.


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