à défaut d'une rencontre de proximité avec les citoyens de la commune de Bab Ezzouar, des candidats du parti PLJ (Parti pour la liberté et la justice ) ont improvisé, hier en fin de matinée, une conférence de presse. C'était l'occasion pour faire une halte après une semaine de campagne. Il s'agit aussi d'attirer l'attention sur les difficultés rencontrées sur le terrain. Parmi les obstacles soulevés, les candidats du parti que préside Belaïd Mohand-Oussaïd ont donné l'exemple de ce qui s'est passé hier. Alors qu'ils s'apprêtaient à animer une rencontre de proximité, les responsables du parti se sont heurtés à un refus incompréhensible. «On nous a dit qu'il fallait une autorisation», explique Mostefa Hemissi, tête de liste du parti à Alger et chargé de la communication du PLJ. Cela a entraîné l'annulation de cette rencontre de proximité et la tenue d'un meeting à Médéa, prévu pour le début de l'après-midi.«Nous sommes confrontés à des situations délicates», résume le responsable du PLJ. Mostefa Hemissi a donné l'exemple de ce père de famille de la Casbah qui lui a montré une fiche de paie de 11 000 DA. «Le pouvoir est le premier responsable de cette situation», a-t-il accusé. Un tour de table avec des élus et responsables locaux a laissé transparaître les difficultés des candidats aux élections législatives. Les intervenants ont mis l'accent sur le fait qu'il est plus que difficile de convaincre les citoyens d'aller voter. «Le pouvoir a réussi à faire détester la politique aux Algériens», a commenté Djamel Benziadi, autre candidat. A. B.