Les écrivains Maïssa Bey, pour Pierres, sang, papier ou cendres, paru aux éditions Barzakh, et Waciny Laâredj, pour Crématorium, sorti aux éditions Baghdadi, ont reçu le prix du meilleur roman Sila 2008, lors de la cérémonie de remise des prix littéraires du Sila, jeudi soir à la Safex. Durant cette cérémonie, 5 autres prix ont été décernés dans trois catégories : enfance et jeunesse (arabe et français), patrimoine (arabe et français) et roman en tamazight. Le prix du livre pour enfants a été décerné à Abdelaziz Bouchefirat pour Hikayet wa kissas lil etfal (Histoires et contes pour enfants), publié par les éditions El-Maârifa, et à Djouhar Khater pour son ouvrage intitulé la Rose de lumière, paru chez Casbah Editions. Le prix du Patrimoine a été remis à titre posthume à l'écrivain Abdelhamid Benhedouga auteur de Amthel djazaïrya (proverbes algériens), édité par Casbah Editions. Pour le meilleur ouvrage publié en langue française, deux chercheurs ont été distingués : l'historien Abderrahmane Khelifa pour son œuvre Honein, publié par Dalimen Editions, et l'anthropologue Dida Badi pour L'imzad (éditions Enag).Le prix du meilleur texte en tamazight est revenu au livre collectif Tacemlit (Solidarité) de Hamid Oubagha, Ghania Khouchi, Kahina Ammari et Karima Baha, paru aux éditions Baghadi. Les prix sont dotés de 250 000 à 400 000 DA. À noter que Waciny Laâredj, représenté par son épouse Zineb Laouedj, a dédié le sien “aux enfants palestiniens”. Nous y reviendrons dans notre édition de dimanche. R. C.