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Les enseignants contractuels indésirables !
Une nouvelle instruction ministérielle gâche leurs chances de titularisation
Publié dans La Tribune le 26 - 08 - 2012


Photo : S. Zoheir
Par Karima Mokrani
La grogne reprend de plus belle chez les enseignants contractuels qui n'étaient pas touchés par la décision ministérielle d'intégration, signée le mois de mars de l'année dernière, suite à un large mouvement de protestation marqué notamment par des sit-in et des grèves de la faim. Pas de chance pour eux, sommes-nous tentés de dire, comme si la destinée s'acharne contre eux malgré tous leurs efforts pour leur réhabilitation dans un secteur qu'ils ont servi, sans contrepartie, pendant de longues années. Ainsi, après leur exclusion pour des raisons peu convaincantes -ils n'étaient pas en poste le 28 mars 2011, le jour de la signature de l'instruction ministérielle- voilà qu'ils se voient à nouveau rejetés et humiliés par le même département ministériel, qui évoque un argument plus difficile à admettre : la priorité pour les titulaires d'un master 2 (bac+5) et les ingénieurs d'Etat. Pourtant, à la date du 12 août dernier, ce sont pratiquement tous ces enseignants contractuels «recalés» qui ont été reçus dans les 48 directions de wilaya pour un concours oral. La notation retenue est 3 points pour le concours oral, 1 point par année de travail, l'ancienneté de leur diplôme et la note obtenue à la fin de la quatrième année d'études. À première vue, tout est en leur faveur, particulièrement pour les enseignants du secondaire, du fait de l'augmentation considérable des besoins en enseignants en raison de l'arrivée en même temps de deux promotions d'élèves dans les lycées (ceux de la 5e et 6e année primaire). Malheureusement, une nouvelle instruction vient fausser toutes leurs espérances. Signée le 31 juillet dernier, son contenu n'a été rendu public que des jours après. Le choc! Encore une fois, ils se voient écartés par une décision ministérielle. C'est à se demander pourquoi convoquer ces anciens licenciés pour un concours, alors que d'autres sont privilégiés d'office? Beaucoup se posent cette question mais ne trouvent pas de réponse. Hier, à Djelfa, un mouvement de protestation a été observé devant la direction de l'éducation de la wilaya. À Annaba, une ancienne enseignante de mathématiques, bien engagée dans l'action protestataire pour la titularisation des contractuels, a menacé de s'immoler parce qu'exclue chaque fois qu'elle se présente à un concours sans raison apparente. La protestation risque de se propager à toutes les directions de l'éducation à travers le pays parce qu'il s'agit d'une «injustice flagrante», se plaignent les concernés. Aucune réaction des services du ministère de l'Education nationale pour expliquer les raisons de sa démarche, encore moins aider ces enseignants à retrouver leur place dans le monde du travail et dans la vie. Toutes les portes se ferment devant eux. Le département de Boubekeur Benbouzid continue de se murer dans un silence pesant qui en dit long sur sa façon désastreuse de gérer les problèmes de plus en plus nombreux dans le secteur.


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