Un semblant d'espoir est né chez les enseignants contractuels, en ce début de semaine, puisque le ministre de l'Education a promis de trouver des solutions à leur situation, ne serait-ce que par l'organisation de concours, où les facteurs ancienneté et expérience seront bien pris en compte dans les barèmes. Suite à l'empêchement de leur sit-in, dimanche, les syndicalistes du Conseil national des enseignants contractuels (CNEC), affilié au SNAPAP, ont tenu une réunion à leur retour à la maison des syndicats. Une réunion pendant laquelle les intéressés ont affiché leur disponibilité à poursuivre le combat, jusqu'au dénouement effectif de leur mouvement. Ce qui se fera à travers d'autres actions de protestation, sur lesquelles le syndicat se fixera dans une période de 10 jours. Une période «qui reste décisive pour le devenir des enseignants contractuels, et ce à la lumière des promesses que nous a faites le ministre de l'Education», nous a déclaré la présidente du syndicat des enseignants contractuels, Mme Maarouf Meriem. Des promesses qu'ont arrachées les syndicalistes au ministre de l'Education, qui les a reçus avant-hier, dans un entretien qui a tourné autour des principales revendications du CNEC. A savoir l'intégration, les salaires, les problèmes de congés de maladie et de maternité. Des points que M. Benbouzid a déclaré qu'ils ne sont pas de son ressort puisqu'ils ne peuvent être résolus que par le président de la République ou le Gouvernement. M. Benbouzid, en contrepartie, a promis la résolution du problème des contractuels, à travers l'organisation de concours dans toutes les directions de l'éducation. Et dans ces examens, il sera tracé un barème spécifique pour les enseignants contractuels, puisque les facteurs ancienneté et expérience seront pris en charge sous forme de points supplémentaires. Comme il sera question dans ces concours de permettre aux diplômés hors enseignement, ingénieurs et autres psychologues, sociologues, de s'y présenter, à condition qu'ils aient enseigné auparavant. Ceux-ci représentent un chiffre important, puisqu'on les retrouve généralement à enseigner les langues, à travers tous les paliers de l'éducation. En définitive, il y a lieu de noter que le nombre de contractuels de l'enseignement reste effarant, puisqu'ils représentent pas moins de 30 000, dont certains sont en poste depuis quatorze ans, alors que les périodes varient entre deux et dix ans pour d'autres. Les promesses du ministre qui restent une lueur d'espoir, pour les contractuels de l'éducation, sont attendues impatiemment par les syndicalistes qui se disent «toujours prêts à continuer le combat, pour un réel aboutissement de leur protesta. Eux qui n'ont droit à aucune rémunération pendant les congés, ni à l'assurance maladie, ni au congé de maternité, et qui attendent des années durant avant de percevoir leur salaire.