La tenue des prochaines élections locales, prévues le 29 novembre 2012, est le second événement politique majeur de l'année après celui des législatives du 10 mai dernier.La course est officiellement lancée après la convocation du corps électoral par le chef de l'Etat, hier. Un corps électoral estimé lors des législatives à 21 664 345 électeurs. Le renouvellement des Assemblées populaires communales et de wilayas (APC et APW) intervient, cette fois-ci, à la faveur de la révision de la loi organique relative au régime électoral qui oblige désormais les candidats en lice dans les élections locales à obtenir au moins 7% des suffrages exprimés pour pouvoir accéder à la répartition des sièges. La loi organique relative au régime électoral stipule dans son article 66 que «les sièges à pourvoir sont répartis entre les listes proportionnellement au nombre de suffrages obtenus par chacune d'elles avec application de la règle du plus fort reste». Le texte de loi, note toutefois, que «les listes qui n'ont pas obtenu sept pour cent (7%) des suffrages exprimés ne sont pas admises à la répartition des sièges». À ce propos, les observateurs sont conscients que lors des élections locales du 29 novembre prochain, plusieurs partis «n'auront pas la possibilité d'atteindre le taux des 7% requis», ce qui motivera, a-t-on indiqué, les formations politiques à «se rassembler dans des listes communes». Ainsi, avec un tel foisonnement de formations politiques, la compétition s'annonce «rude» pour les prochaines élections locales, avec notamment l'entrée en lice des listes indépendantes, traditionnellement présentes en force dans ce genre d'élections (APC-APW). Les partis qui ont affiché leurs ambitions pour ces élections, ont déjà commencé à affûter leurs armes, à travers des meetings et des rencontres avec leurs militants pour préparer, dans les meilleures conditions possibles, le rendez-vous du 29 novembre prochain. Plusieurs partis politiques ont déjà inscrit ces élections dans leur agenda politique en lançant les préparatifs en vue d'être au rendez-vous et postuler aux sièges qu'offrent les 1 541 assemblées communales et les 48 assemblées de wilayas, et attirer le maximum de voix. Les activités de plusieurs partis, parmi les formations politiques au nombre de 47 officiellement agréées, alors que d'autres ont été autorisés à tenir leurs congrès constitutifs, ont adopté les programmes d'action de leurs commissions nationales respectives de préparation des élections locales. Dans ce contexte, de nombreux partis ont d'ores et déjà annoncé leur participation, dont le Rassemblement national démocratique (RND), le Front des forces socialistes (FFS) et le Front de libération nationale (FLN) ainsi que la nouvelle formation de Amar Ghoul, ex-ministre des Travaux publics. R. N.