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De la pénurie de militants
éditorial
Publié dans La Tribune le 12 - 10 - 2012

L'inflation à deux chiffres qui a touché le nombre de formations politiques n'a pas été accompagnée par une augmentation de celui des militants. Les partis politiques se sont lancés dans un recrutement amical ou familial pour pouvoir présenter des listes aux élections locales. Certains partis ne participeront pas aux élections faute de troupes et expliqueront qu'il s'agit d'un boycott politique, tactique et stratégique. D'autres partis ne diront rien car personne ne sait qu'ils existent.Cette piètre situation dans laquelle végètent les partis
politiques démontre le désamour persistant entre les électeurs et les formations censées les représenter, porter leurs aspirations et défendre leurs intérêts. Certains, à défaut d'élargir leur base, accusent déjà le système d'avoir créé cette ambiance et cette méfiance vis-à-vis de la chose politique. D'autres accusent les nouvelles formations d'avoir débauché leurs militants et traitent ces derniers d'opportunistes. Une sorte de «militants honnêtes chez moi, opportunistes corrompus chez les autres».En fait aux yeux des électeurs et des observateurs, plus rien ne différencie les programmes des partis ou leurs idéologies propres. Tous se réclament du programme du président de la République et personne ne propose réellement autre chose. La confusion est telle entre partis et administration que les militants exposent leurs CV en lieu et place des programmes politiques. L'impression de voir les politiques postuler à un poste d'emploi l'emporte sur la volonté de gagner des suffrages. Cette manière de faire décrédibilise l'action politique autant, sinon plus que la corruption. La faiblesse de l'engagement politique, la propension à être plus courtisan que militant et la faiblesse des programmes politiques fera, encore une fois, du taux de participation l'enjeu de ce scrutin.Encore une fois et jusqu'au retour des valeurs de militantisme et la fin de l'opportunisme, le taux de participation reflétera le désamour des Algériens avec les partis politiques. De désamour en désamour, les militants feront tout pour expliquer leurs échecs par une main étrangère ou des résultats qui sont faits «à l'insu de leur plein gré».
La pénurie de militants est compensée par une explosion du nombre de candidatures indépendantes. Il s'agit, là, d'un désaveu supplémentaire pour les partis et des ambitions démesurées pour certains citoyens. Cette épineuse question de la représentation populaire et des ambitions illégitimes ne pourront se régler qu'une fois la médiocratie disparue. En attendant, l'Algérie aura un nombre considérable de partis, peu de militants et une démocratie administrée. Et vive la bureaucratie…
A. E.


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