Tout en rappelant le rôle du fonds de régulation (qui représente 40% du PIB), notamment dans la réduction du risque d'endettement de l'Algérie et dans l'éclairage de la visibilité nationale en matière de financement à moyen terme (2008, 2009, 2010), le ministre des Finances est revenu sur le dossier des réserves de changes. Interrogé sur la sécurité des placements de ces réserves en marge de la session du CNES, Karim Djoudi a encore rappelé que les 135 milliards de dollars de réserves de changes sont placés en actifs dans des banques centrales européennes et américaines. Des actifs sans risques à faible rémunération. «Nous avons choisi des placements sans risques mais à faible rémunération», a expliqué le ministre avant d'ajouter que ces montants ne risquent pas d'être utilisés dans les plans de sauvetage décidés à l'issue de la crise en Europe et en Amérique.