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Crise financière : pas d'impact sur l'Algérie
Karim Djoudi rassure
Publié dans Liberté le 06 - 10 - 2008

La dette interne a été ramenée à 670 milliards de DA. Et les banques publiques sont assainies. Elles disposent de fonds propres assez conséquents.
Le ministre des Finances, Karim Djoudi, estime que l'Algérie n'est pas concernée par la crise financière qui secoue depuis plusieurs mois la scène économique mondiale. Notre pays n'est, selon lui, pas présent sur ce genre d'activités effectuées par les banques de financement domestique et de détail.
“Nous n'avons pas de risques donc sur ce type d'opérations”, rassure-t-il. Or, indique-t-il, les prémices d'une récession de l'économie mondiale, conjuguées aux effets de cette crise financière, ont engendré, aujourd'hui, une baisse de l'activité économique dans un certain nombre de pays, une tension sur le marché financier extérieur, un renchérissement de coût de crédits, une réduction des liquidités et une instabilité sur le marché des changes. Comment l'Algérie s'est-elle comportée face à cette situation. M. Karim Djoudi a rappelé les décisions prises par l'Etat. L'action forte du gouvernement était de réduire son endettement externe et interne. Cette mesure s'est traduite par un niveau d'endettement public externe de l'ordre de 600 millions de dollars et une dette interne d'environ 670 milliards de DA. Ce qui met l'Algérie, précise le ministre, à l'abri de ces tensions consécutives à cette crise sur les marchés internationaux.
“Sur ce système, l'Algérie n'est plus vulnérable”, souligne-t-il. L'autre facteur qui protège le pays a trait, ajoute le ministre, au fait que l'on n'ait pas opté pour une convertibilité totale du dinar. “Cette autre décision politique prise par le gouvernement nous évite d'avoir à vivre des éléments de gêne sur nos équilibres externes”, argue-t-il. La troisième mesure jugée “importante” par Karim Djoudi concerne le rejet de créer des fonds souverains.
Pour lui, cette décision “nous évite de nous lancer dans des risques qui, aujourd'hui, traduisent de fortes pertes sur un certain nombre de fonds engagés dans des actifs sur les marchés”. La gestion des réserves de changes sur des actifs de l'Etat nous assure une garantie sur le capital investi et une rémunération moindre. Ces quatre points développés par le premier argentier du pays, ainsi que le choix de financer le développement économique sur nos propres ressources plaident, avoue-t-il, pour une meilleure protection de l'économie nationale contre les méfaits de cette crise. Le risque peut venir, néanmoins, nuance-t-il, des prémices d'une forte baisse de l'activité économique dans le monde. Cette baisse peut engendrer une chute des prix des hydrocarbures qui entraÎnerait, à son tour, une réduction des revenus du pays.
“Les cours des hydrocarbures ne devraient pas connaître de chute significative”
Or, cette baisse des hydrocarbures est accompagnée d'une rareté de l'énergie.
“Ce paramètre (rareté énergétique) permet à des experts de considérer que les cours des hydrocarbures ne devraient pas connaître de chute significative”, déclare Karim Djoudi sur les ondes de la radio Chaîne III. Dans un autre registre, la crise n'affectera pas, affirme-t-il, les réserves de changes qui, rappelons-le, avoisinent les 133 milliards de dollars.
Car, explique M. Djoudi, les réserves de changes sont en plusieurs monnaies dont le dollar, l'euro, la livre sterling, le yen… Il est établi que lorsqu'une monnaie se déprécie, l'autre prend de la valeur. Le tout est dans la bonne gestion de ce panier de monnaies, ajoute-t-il. “Nous sommes donc dans une situation de compensation. C'est-à-dire, ce que perd une monnaie, l'autre monnaie le gagne”, précise-t-il. Le ministre des Finances a également mis l'accent sur l'épargne budgétaire créée au plan interne.
Celle-ci permet, selon lui, une certaine visibilité en matière de financement à moyen terme des équilibres budgétaires à travers le fonds de régulation des recettes qui constitue 40% du produit intérieur brut (PIB). En dehors des mesures internes de contrôle de gestion et d'audit, la tutelle a renforcé, relève-t-il, les fonds propres des banques pour leur permettre d'accompagner le processus de financement domestique de notre économie.
Plusieurs grands projets dans les secteurs de l'énergie, de l'eau et des transports ont été financés par les banques locales en évitant de recourir à un financement extérieur qui reste une source d'endettement et de transfert de revenus extérieurs. Conséquence : les banques ont accru leur retour sur capital de l'ordre de 25% contre 3% il y a trois ans. “Nous avons de nos jours des banques assainies disposant de fonds propres et qui gagnent de l'argent”, conclut le ministre. Le renforcement des fonds propres des banques a été réalisé à travers trois actions essentielles. La première a trait aux résultats générés par les banques et qui ont donné lieu à une augmentation de fonds propres d'une vingtaine de milliards de DA.
La seconde concerne les actifs qui ont été réévalués de près d'une trentaine de milliards de DA. La troisième est liée à la décision de doter les banques sur plusieurs exercices d'une enveloppe globale de 140 milliards de DA. Si une situation forte de crise apparaît, l'Algérie a ses instruments d'ajustement qui sont à la fois les ressources et le fonds de régulation.
K. B.
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