Schneider Electric a lancé hier «l'Energy University», une formation en ligne gratuite destinée au grand public, aux universitaires, aux managers… Cette formation est accessible sur le site de Schneider Algérie. Elle sera sanctionnée par des diplômes délivrés par Schneider. On apprend à son rythme (moins d'une heure par module). Les modules dispensés ont été conçus par des ingénieurs de l'entreprise. Ils visent cinq marchés finaux : énergie et infrastructures, centres de données et réseaux, bâtiments et enfin résidentiels. Dans l'ensemble de ces marchés, Schneider veut contribuer à l'efficacité énergétique, aux économies d'énergie et se positionner en gestionnaire de l'énergie. «Chez Schneider, nous sommes convaincus qu'il existe de nouvelles manières de réaliser des économies d'énergie. Notre but à travers «Energy University», est de permettre à chacun de mieux comprendre l'efficacité énergétique, de mettre en place les outils nécessaires, pour la mettre en œuvre et réaliser ainsi jusqu'à trente pour cent d'économie sur les factures d'énergie», souligne Christophe Begat, directeur général de Schneider Electric Algérie qui s'exprimait hier au cours d'une conférence tenue à Alger. Et il ajoute que : «Energy University» vise non seulement à apporter une formation continue à tous, mais aussi à mieux sensibiliser, en offrant une connaissance pratique de tous les aspects de la gestion de l'énergie». Begat estime «révolutionnaire» le concept «Energy University», en Algérie, au vu de la gratuité des cours (18 en tout) dispensés, avec une plateforme en ligne qui rend l'apprentissage accessible depuis n'importe quel ordinateur. Outre la formation, Schneider Algérie ambitionne de consolider sa position en Algérie, intégrant dans ses projections un certain nombre de projets. L'entreprise veut, par exemple, introduire de la vidéosurveillance et le contrôle d'accès, un outil qu'il a mis au point en partenariat avec une entreprise étrangère, mais dont la commercialisation reste tributaire d'un agrément que Schneider devrait se faire délivrer auprès du ministère de l'Intérieur. Schneider dégage une croissance à deux chiffres, dans un marché florissant, beaucoup plus intéressant que le marché tunisien ou marocain. L'entreprise dispose, en Algérie, d'un réseau composé de 40 partenaires (distributeurs, tableautiers et intégrateurs de système), un site industriel pour le montage de cellules moyenne tension SM6, un centre de distribution local, un entrepôt de 600 m2 et un institut de formation agréé par l'Etat (Isfa). Elle fait cependant face à la contrefaçon, phénomène qui a pris de l'ampleur, en Algérie. Pour en atténuer les effets, la direction de Schneider a noué un partenariat avec les Douanes algériennes, en vue de former des douaniers aux techniques de lutte contre la contrefaçon touchant les produits Schneider. Cette formule a donné de «bons résultats», mais, il y a toujours des «imperfections», note le DG de Schneider. Schneider Electric Algérie est implanté dans le pays depuis 45 ans. C'est en 1994 que Schneider a crée un bureau de liaison en Algérie. Schneider a mis en place la première filiale en Algérie en 2002. Il emploie 200 collaborateurs. Il dispose d'agences régionales : Alger, Oran, Annaba, Hassi Messaoud et Sétif. Le groupe Schneider Electric, c'est 130 000 collaborateurs dans le monde, c'est 22,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2011. Le groupe est présent dans plus de cent pays. 4-5 % du chiffre d'affaires, Schneider les consacre à la Recherche et Développement. Schneider Electric, c'est le spécialiste mondial de la gestion de l'énergie. Schneider Electric offre des solutions intégrées pour de nombreux segments de marchés. Le groupe est crédité d'une position de leader dans les créneaux de l'énergie et des infrastructures, des processus industriels, des automatismes du bâtiment, des centres de données et réseaux ainsi que d'une large présence dans les applications du résidentiel… Y. S.