Le dernier meeting de la campagne électorale qui s'est clôturée hier, a été celui animé par Sassi Mabrouk du FND venu expressément à Annaba pour soutenir ses candidats aux APC et à l'APW. La grande salle du théâtre était pleine à craquer et il y avait là des travailleurs du complexe sidérurgique, des syndicalistes, des enfants de moudjahidine et chouhada mais aussi de nombreux citoyens qui se sont déplacés pour assister à cette rencontre, la dernière d'une campagne qui n'a pas vraiment séduit. L'orateur, qui a commencé par parler des élections locales pour dire toute leur importance et leur impact sur la vie des citoyens, a rappelé que les candidats présentés par sa formation ont une longue expérience et connaissent à fond les problèmes de Annaba. «Nous tenons ici, le langage de la vérité, nous n'avons rien à cacher et nous vous disons ici que nous sommes et nous serons toujours au service de cette wilaya. Les autres partis, ceux qui ont la cote comme on dit, ne vivent que grâce à l'oxygène que leur confère le président de la République et donc ils vivotent juste le temps des élections pour ensuite disparaître de la scène», clamera-t-il. Poursuivant, il appellera les présents à voter pour les candidats du FND, qu'il avait auparavant présentés, pour ensuite dire qu'il n'était pas venu faire un discours creux type, les jeunes, le chômage, le logement etc, pour ensuite disparaître une fois les candidats élus.Puis ce fut le tour du tonitruant député d'Annaba, Baha Eddine Tliba, qui annonça la couleur dès le départ en prenant à partie Louisa Hanoune. «Je ne fais ici que répondre aux attaques et aux clowneries politiques de cette dame qui se dit démocrate et qui s'est approprié ele parti depuis sa création. Comment n'y a-t-il pas quelqu'un d'autre pour diriger cette formation ? (le PT, Ndlr)», lancera-t-il. Dans son discours, l'orateur a appelé solennellement le président de la République pour se présenter à un nouveau mandat en 2014. Tournant en dérision les déclarations de la porte-parole du PT, le député dira que cette dame l'a traité de baron de la drogue : «Oui, lança-t-il à l'adresse du public, j'avais l'âge d'un an à l'époque quand je lui ai vendu du kif, cette imam du Madjliss El Ferdaous.»La salle se leva et un tonnerre d'applaudissements est venu saluer cette déclaration qui après le meeting a fait le tour de la ville.