La mouhafadha FLN objet de toutes les convoitises parce qu'étant la structure la plus importante du vieux parti à Annaba est restée fermée durant les 2 derniers jours, malgré les protestations des militants et des élus du FND qui avaient rejoint récemment les rangs du FLN. Comme nous l'avions rapporté dans ces mêmes colonnes jeudi passé, le sénateur-mouhafadh Zitouni Mohamed Salah n'a pas voulu admettre ces nouveaux venus malgré la décision de la direction du parti d'accepter l'adhésion de ces derniers et ainsi les compter parmi les élus. L'objectif inavoué de cette décision est que le sénateur mouhafadh veut exclure ces derniers des primaires visant à présenter les futurs candidats aux sénatoriales prévues le 29 décembre. Le responsable local du FLN a déclaré récemment que Abdelaziz Belkhadem n'avait pas à décider seul de l'adhésion de ces transfuges et que même si ceux-ci sont acceptés comme élus FLN, ils devraient passer par les kasmas où ils devront se structurer autrement ils ne seront pas acceptés. Les concernés, au nombre de 44, qui avaient manifesté leur colère jeudi passé en observant un sit-in devant la mouhafadha n'ont pas baissé les bras puisqu'ils comptent revenir à la charge cette semaine pour entreprendre d'autres actions et amener le sénateur mouhafadh à les reconnaître et, de là, permettre à ceux qui le veulent de se porter candidats aux sénatoriales.Annoncé pour jeudi, le représentant de la direction du parti qui devait superviser l'opération de candidatures FLN pour les sénatoriales à Annaba n'a pas fait le déplacement. Le sénateurmouhafadh qui n'en a cure a réuni les élus officiels du parti à Berrahal -certains rapportent que cela s'est passé dans un café - pour organiser une primaire visant à désigner les candidats. Cette façon de faire a été dénoncée par le coordinateur du FND, qui qualifie la méthode d'illégale, la réunion ayant été organisée à l'extérieur et n'a concerné que certains élus sans plus, c'est-à dire ceux qui sont proches du sénateur.Pour rappel le FLN à Annaba, qui totalise 75 élus, APC et APW confondues, avec l'apport supposé des 44 autres élus qui ont rejoint ses rangs mais toujours pas reconnus par le mouhafadh, peut remporter haut la main les sénatoriales du 29 décembre pour peu qu'il y ait un compromis entre les nouveaux venus et le responsable local du parti.