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L'action associative manque d'appuis à Béjaïa
Promotion des arts et sauvegarde du patrimoine
Publié dans La Tribune le 13 - 02 - 2013


De notre correspondant à Béjaïa
Kamel Amghar

L'action associative est intimement liée à l'ambiance sociale environnante. La volonté d'un collectif culturel et tous les fonds dont il peut disposer ne suffisent pas pour réussir dans ce domaine. L'adhésion des citoyens, l'intérêt des spécialistes et l'implication des autorités concernées sont aussi indispensables au succès des initiatives.
Sous d'autres cieux, des villages entiers se mobilisent pour la restauration d'un vieux château, car tout le monde comprend que la bâtisse, une fois retapée, deviendra une source de revenus pour l'ensemble de la collectivité. Consciencieux, les gens agissent ainsi de concert par égard à l'importance d'une telle œuvre pour la sauvegarde de leur identité commune. Quand on dit que la participation de tous les villageois est nécessaire à ce type d'entreprises, c'est surtout à travers les connaissances et le savoir-faire qu'une telle communauté pourrait offrir à la bonne exécution de cette restauration.
Pour rester dans ce volet précis du patrimoine matériel, la ville de Béjaïa regorge de sites et de constructions anciennes qui nécessitent en urgence une remise en l'état. Il s'agit, en effet, d'un impératif du moment que la Cité des Hammadites se présente souvent comme une destination touristique de premier plan. Les associations, qui activent dans ce créneau précis, sont aussi nombreuses et animées d'une bonne volonté. Pourtant, ce riche patrimoine immobilier n'est toujours pas mis en valeur. Les acteurs associatifs qui s'y consacrent se plaignent d'un flagrant manque d'expertise et de professionnels dans ce domaine.
«Ce n'est pas uniquement une question de subvention mais également de cadres qui pourront mener à bien cette mission. Même si on a l'argent, il nous faut du savoir-faire. Il nous faut aussi l'implication des intellectuels, ce n'est pas seulement un historien ou un archéologue qui pourraient faire aboutir un projet de sauvegarde», estime Zahir Benacer de l'Association pour la sauvegarde et la
promotion du patrimoine culturel de la ville de Béjaïa. Se confiant à un site électronique local, le même intervenant souligne le peu d'intérêt des autorités concernées. «Le Musée archéologique est fermé depuis quatre ans aux visiteurs.
La Casbah est aussi fermée depuis quinze ans, officiellement pour des travaux de désherbages !», tient-il à préciser, en dénonçant l'urbanisation de terrains appartenant au Parc national de Gouraya et les dangers qui pèsent sur plusieurs monuments patrimoniaux comme les Portes de Bab El Fouka et Sarrasine.
En somme, l'ambiance générale n'y est pas. Sans le concours conjugué de l'école, de l'université, de la Circonscription archéologique, des Directions, de la culture et du tourisme, de la commune, des mécènes, des artisans spécialisés, des connaisseurs et des citoyens de manière générale, l'action du mouvement associatif ne peut pas s'accomplir. Cela traduit le niveau culturel dans sa globalité. Défaut de sensibilisation ? Mépris ? Inconséquence de la «politique culturelle» ?


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