Une fillette de 7 ans porteuse du virus H7N9 de la grippe aviaire a été identifiée à Pékin, ont annoncé, hier, les autorités sanitaires citées par l'agence de presse Chine nouvelle. C'est le premier cas officiellement enregistré dans la capitale chinoise, après qu'une quarantaine de personnes ont été infectées dans l'est du pays, à Shanghai et ses environs. Le dernier bilan des autorités sanitaires fait état de onze morts parmi les personnes touchées. Shanghai, capitale économique de la Chine, a pris des mesures pour tenter de circonscrire la souche infectieuse, mais manifestement le virus se propage. Pour l'heure, il n'existe aucune preuve d'une transmission d'homme à homme du virus H7N9, a assuré l'Organisation mondiale de la santé (OMS). «Nous sommes confrontés à une situation assez exceptionnelle car nous avons affaire à un virus influenza très faiblement pathogène pour les oiseaux et qui a la capacité de provoquer une maladie grave chez les personnes infectées», a souligné pour sa part le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), Bernard Vallat. La grippe aviaire la plus commune, celle du virus H5N1, avait fait plus de 360 morts dans le monde entre 2003 et le 12 mars 2013, selon l'OMS. Les scientifiques craignent qu'une mutation virale ne permette des contaminations d'homme à homme, ce qui pourrait déclencher une pandémie.