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La BAD adopte une stratégie décennale pour la transformation de l'Afrique
La qualité et le caractère durable de la croissance comme premier objectif
Publié dans La Tribune le 07 - 05 - 2013

La transformation économique du continent africain constitue la pierre angulaire de la nouvelle stratégie décennale (2013-2022) du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD). Cette stratégie, qui a été approuvée par le Conseil d'administration de la Banque, met l'accent sur la qualité et le caractère durable de la croissance. L'approbation par les administrateurs est l'aboutissement d'un large et profond processus de consultations, aussi bien au sein de la Banque qu'à l'extérieur.
«Ce document reflète la vision de l'Afrique pour elle-même, une ambition de transformation réalisable», a déclaré Donald Kaberuka, président du Groupe de la BAD depuis 2005. «Cette vision, qui couvre une décennie, peut faire de ce continent (en l'espace d'une génération), le pôle de croissance mondiale que nous savons qu'il peut être et qu'il veut devenir : un continent qui répond à nos
aspirations et celles de nos enfants», ajoutera-t-il. «La stratégie réaffirme les choix stratégiques de la Banque que sont les infrastructures, l'intégration économique et le secteur privé. Elle trace la voie à suivre pour parvenir à une croissance inclusive, partagée par tous les citoyens, de tous âges, sexes et régions et qui tient particulièrement compte des Etats fragiles d'Afrique, où vivent 200 millions de personnes. Cette stratégie met aussi l'accent sur le renforcement de la résilience au changement climatique et la gestion durable des ressources naturelles», précisera le responsable La Stratégie dégage les cinq domaines sur lesquels la Banque axera ses activités pour améliorer la qualité de la croissance en Afrique. Il s'agit notamment du développement de l'infrastructure, de l'intégration économique régionale, du développement du secteur privé, de la gouvernance et la responsabilisation, du développement des compétences et de la technologie.
La nouvelle stratégie propose aussi de rechercher des modalités nouvelles et innovantes de mobilisation des ressources pour accompagner la transformation de l'Afrique, notamment en utilisant de façon optimale ses propres ressources. Le recours accru aux partenariats public-privés, les arrangements de cofinancement et les instruments d'atténuation des risques attireront de nouveaux investisseurs.
Et Kaberuka d'ajouter : «Au cours d'une décennie marquée par des mutations profondes de l'économie mondiale, l'Afrique a démenti les prévisions pessimistes et a enregistré une croissance remarquable. Cette croissance économique doit maintenant se traduire en une véritable transformation économique qui créera des emplois et offrira des opportunités aux populations.
C'est pour cette raison que la prochaine décennie sera si déterminante, et que la Stratégie de la Banque africaine de développement pour la période 2013-2022 revêt une si grande importance.»
Par ailleurs, la BAD a lancé dernièrement à Washington une publication qui explore la façon dont les techniques de financement structuré peuvent aider à mobiliser des capitaux africains, afin de financer les projets d'infrastructures et soutenir la croissance économique. Intitulé «Financements structurés : Conditions pour les obligations de projets d'infrastructure dans les marchés financiers africains», l'ouvrage porte sur le financement structuré en Afrique subsaharienne. C'est une contribution de la BAD aux efforts engagés pour exploiter les ressources internes en faveur du développement, avec un accent particulier sur l'édification d'infrastructures en Afrique.Pour le vice-président Finances de la BAD, Charles Boamah, «les marchés domestiques de capitaux sont essentiels au développement des pays africains». Et d'ajouter : «Ces dernières années, la BAD a mené avec force, et elle continue de le faire, un certain nombre d'initiatives destinées à aider à renforcer la capacité des marchés de capitaux locaux, ce qui permettra aux émetteurs souverains et privés africains d'accéder à des financements à long terme pour le développement des infrastructures.» L'ouvrage se penche également en détails sur l'exemple d'autres marchés émergents, à l'instar du Chili, du Brésil, du Pérou et de la Malaisie, qui recourent aux émissions obligataires pour catalyser l'intérêt des investisseurs dans des projets d'infrastructures. De tels exemples peuvent inspirer les pays africains pour développer leurs propres marchés. «Ce livre vient à point nommé, au vu de l'urgence qu'il y a à renforcer, de façon substantielle, les financements, si l'on veut répondre à l'important déficit en infrastructures en Afrique», a également indiqué M. Boamah.
Aujourd'hui, plusieurs pays du continent ont mis la priorité sur l'émission d'obligations destinées aux infrastructures. Nombreux sont ceux séduits par l'exemple du Kenya, qui a lancé de telles obligations, émises à la fois par le gouvernement et par des entreprises publiques comme KenGen.
Le gouvernement kenyan a montré la voie en initiant des avantages fiscaux pour les investisseurs qui achètent ces obligations. Cette
initiative a contribué à éveiller l'intérêt du secteur institutionnel.
Le lancement de l'ouvrage a offert l'occasion aux ministres africains des Finances et aux gouverneurs des Banques centrales d'Afrique d'étudier de quelle manière les marchés africains peuvent lever des capitaux pour financer les projets d'infrastructures, surtout sur les marchés locaux. Ils ont également discuté la contribution des décideurs et des institutions de développement au processus.


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