Le coordinateur général du Parti des jeunes (PJ), M. Hamana Boucherma, a considéré, hier à Tébessa, que la prochaine révision de la Constitution doit donner naissance à un «Etat d'institutions». S'exprimant au cours d'une conférence de wilaya, devant les militants de sa formation politique, M. Boucherma a souligné qu'un Etat fort de ses institutions est «le seul garant de l'avenir politique de l'Algérie» qui doit être fondé, a-t-il ajouté, sur «une réelle démocratie et la justice sociale». M. Boucherma a salué «la décision courageuse» du Premier ministre, M. Sellal, relative à «l'exonération des intérêts au profit des jeunes investisseurs dans le cadre des divers dispositifs de soutien à l'emploi des jeunes». Le coordinateur général du PJ a conclu son intervention en soutenant que le champ des consultations politiques doit-être «élargi» afin, a-t-il dit, de «passer de l'étape révolutionnaire à l'étape institutionnelle». De son côté, le président du parti El Karama, M. Ahmed Benhamou, a salué d'Annaba la «constance de l'action institutionnelle». Cette stabilité représente un «signe positif à mettre à l'actif de l'Etat et de ses institutions», a ajouté M. Benhamou au cours d'un meeting populaire. Evoquant la prochaine élection présidentielle, le responsable d'El Karama a souligné que son parti est favorable à un passage «serein et démocratique» du pouvoir, «de la légitimité historique à la génération de l'indépendance». Préconisant «la moralisation de la vie publique et la réhabilitation des valeurs qui garantissent la dignité du citoyen», M. Benhamou a également insisté sur la nécessité de lutter contre les «opportunistes et la corruption» en «associant le citoyen au suivi et à l'évaluation des activités des responsables locaux». Enfin à Ouargla, le secrétaire général du parti Enour Al Djezaïri (PEA), M. Badreddine Belbaz, a plaidé pour «conscientiser» les citoyens et les préparer à une «véritable démocratie». Au cours d'un meeting tenu à la Maison de la culture Moufdi-Zakaria, M. Belbaz a invité les cadres de son parti à travailler de sorte à «éveiller la conscience des citoyens et les préparer à pratiquer une véritable démocratie» axée, a-t-il dit, sur des «élections libres et transparentes, l'alternative au pouvoir, la séparation entre les pouvoirs, la liberté d'expression et le respect des droits de l'Homme». H. Y./APS