Après ces résultats, les Brésiliens terminent premiers avec 9 points, suivis des Transalpins (6pts) et passent ensemble en demies. Gianluigi Buffon s'en souviendra certainement. Le portier des vice-champions d'Europe a dû chercher le ballon à 4 reprises au fond de ses filets ; il a encaissé 8 buts en 3 sorties. Un fait rare pour le capitaine de l'Italie qui s'est montré furieux contre sa défense axiale dépassée sur plusieurs actions. Si Gigi n'a pas vraiment brillé dans ce match et n'a pas su préserver sa cage, Neymar s'est encore fois illustré en inscrivant un superbe coup franc portant son total buts à 3 en autant de matchs. Auparavant, c'était Dante (45'+1) qui avait ouvert le score avant qu'Emanuele Giaccherini (51') n'égalise. Fred s'est chargé d'aggraver la marque à deux reprises (66'et 89') alors que Giorgio Chiellini avait réduit le score (71'). Sans Andrea Pirlo (blessé) et Daniele De Rossi (suspendu), l'équipe championne du monde 2006 n'avait pas de stabilisateurs au milieu de terrain et a littéralement flanché face à la technique de l'adversaire. Les poulains de Luiz Felipe Scolari, qui avaient déjà leur billet pour le carré d'As en main, passent à la première place avec un carton plein et affrontera le Nigeria ou l'Uruguay, le second de l'autre groupe dominé par l'Espagne. L'attaque brésilienne a inscrit 9 buts en 3 matchs et en a encaissés 2. En parallèle, l'Italie, contrairement à son habitude, s'est montrée très fébrile défensivement en concédant 8 buts. Un fait rare pour une sélection qui a toujours des statistiques bien soignées dans ce compartiment du jeu. Très alarmant avant de retrouver l'Espagne, qui a terminé première de la poule «B». Dans la seconde rencontre du groupe, les Mexicains ont sauvé l'honneur en glanant les 3 points face aux «Nippons». Un match où l'enjeu était de ne pas repartir du Brésil. Les Japonais ont failli dans cette mission en concédant leur troisième échec consécutif. Les «Los Ratones Verdes» (surnom de la sélection mexicaine) ont pu compter sur leur buteur de toujours Chicharito buteur à la 54e et 66e minute. L'attaquant de Manchester United est entré un peu plus dans l'histoire en inscrivant ses 34e et 35e buts en 52 apparitions. Il aurait même pu soigner un peu plus ses chiffres personnels s'il avait transformé son penalty (89'). Un ratage sans conséquence puisque son équipe s'est imposée au final malgré la réduction du score par les «Samouraïs» signée Shinji Okazaki (86'). Avec 47 buts en 10 matchs joués, le spectacle semble garanti dans ce tournoi intercontinental. Le choc entre l'Espagne et l'Italie dans deux jours promet énormément. Une revanche entre Européens où la «Nazionale» de Cesare Prandelli tentera de laver l'affront après la cuisante défaite 4 à 0 lors de la finale de l'Euro 2012. Ça sera «caliente» c'est sûr !! M. T.