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L'accord commercial préférentiel entre l'Algérie et la Tunisie est désormais opérationnel Il a pour objectif de renforcer les échanges commerciaux entre les deux pays
L'accord commercial préférentiel entre l'Algérie et la Tunisie, signé à Tunis le 4 décembre 2008, est en vigueur depuis le 21 août courant, date de publication au journal officiel n°42 des annexes du Protocole n°1 dudit accord. Annoncé fin mai 2013, cet accord a pour objectif de renforcer les échanges commerciaux entre les deux pays, estimés, en 2012, à seulement un milliard de dollars. Il vise également à établir une zone de libre-échange, à faciliter ainsi qu'à promouvoir le développement de la coopération économique et commerciale entre les deux pays. Selon la présidente de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat, Wided Bouchamaoui, la hausse de taxes douanières imposée, notamment par la Tunisie, outre la liste de produits interdits d'exportation entre les deux pays, constitue un obstacle parmi d'autres qui freinent la coopération entre les deux parties. La conclusion de l'accord commercial préférentiel entre l'Algérie et la Tunisie permettra ainsi de débloquer cette situation à travers l'introduction des exonérations, qui vont de 40 % jusqu'à 100% des taxes de douane pour les produits industriels. Les produits agricoles, animaliers et agroalimentaires sont exonérés totalement des taxes de douane. Elle permettra également aux industriels «d'avoir une meilleure visibilité sur le marché algérien et de concevoir des actions de partenariat avec leurs homologues algériens», avait affirmé le ministre tunisien de l'Industrie, Mehdi Jomâa à l'issue d'une rencontre avec le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, le 25 mai dernier, à Alger. Il est utile de rappeler que le gouvernement tunisien avait achevé, depuis 2009, l'établissement de la liste des produits et la disposition concernant la mise en œuvre de cet accord. Ce dernier stipule que les deux parties appliquent aux marchandises, d'origine algérienne ou tunisienne, le principe du traitement national en ce qui concerne les taxes exigées dans le pays importateur. B. A.