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Quand les manœuvres ruinent une discipline
Le tennis algérien perd du terrain
Publié dans La Tribune le 04 - 01 - 2009

L'inquiétude et le pessimisme sont exprimés par les responsables de la discipline. L'état actuel du tennis en Algérie n'est pas rose. L'avenir s'annonce sombre. Les motifs du pessimisme qu'affichent des présidents de ligue sont nombreux. Le plus visible est incontestablement le rétrécissement du champ de pratique de la discipline. Les clubs qui ont vu naître la majorité de l'élite du tennis algérien sont tenus ces derniers temps de compter le nombre de terrains qu'ils viennent de perdre pour une raison ou une autre. Parfois, c'est pour libérer la voie pour le métro, dans d'autres cas pour implanter une cité. Ainsi va le tennis chez nous. Mais, faisons bien la part des choses.
Si le tennis algérien perd sensiblement du terrain, ce n'est pas parce qu'il a été confronté à des problèmes insurmontables éventuellement en matière d'infrastructures. A se fier aux déclarations de certains membres de la famille du tennis, c'est plutôt les instances chargées d'encadrer la discipline qui ont fait naître un tel climat de dislocation pour un sport qui pouvait procurer joie et satisfaction aux Algériens. La vie de la discipline se résume manifestement à un feuilleton interminable de communiqués, de dénonciations et de mises au point. Pour se convaincre du niveau des querelles qui animent la Fédération algérienne de tennis, il suffit de réviser les péripéties de la tenue de l'assemblée générale ordinaire reportée il n'y a pas si longtemps. les résultats de ce rendez-vous risquent encore une fois de ne pas faire l'unanimité parmi les acteurs de la discipline. Les explications des uns et des autres mènent à une conclusion : la FAT est minée par une guerre de clans. Ces clans, dit-on, s'affrontent sur plusieurs fronts.
La bataille peut ainsi être livrée sur la légitimité de figurer dans le bureau fédéral, sur le droit de regard sur les différentes ligues, sur le choix des arbitres…
La guéguerre que des «parties» se livrent au sujet de l'arbitrage est venue consacrer le climat délétère dans lequel évolue la discipline. C'est ainsi que l'on se retrouve avec des accusations à l'endroit des quatre arbitres internationaux que compte l'Algérie. Il est donc reproché à ce quatuor le fait de «passer plus de temps à l'étranger qu'en Algérie».
Réponse de Kamyl Aoudia : «On nous appelle de partout, sauf de notre fédération.»Autre version : les quatre arbitres sont soupçonnés d'œuvrer pour un clan afin de rester toujours en poste. Gênés par de tels propos, un de ces officiels répondait par voie de médias que «les principales raisons qui ont fait que le nombre d'arbitres officiels est resté figé à quatre est étroitement liée à la demande de la fédération».Le différend, selon toute vraisemblance, n'est pas fondé sur un quelconque critère technique ou d'évaluation de compétence. Il traduit en revanche, jusqu'à la caricature, les rapports de méfiance et de calculs qui se sont installés dans la maison
du tennis national.
Dans un tel climat de luttes et d'indisponibilité de dialoguer, la discipline ne pourra jamais atteindre la performance. Car cette dernière doit être le fruit d'une convergence des points de vue et d'une adhésion à un projet dont chacun s'engagerait à concrétiser une partie. Il serait ainsi naïf d'attendre et d'espérer des résultats positifs de la part d'une sélection qui évolue dans un environnement d'adversité et de complots que tissent les uns contre les autres. Il est désormais urgent que la discipline retrouve un minimum de sérénité pour pouvoir attaquer le chantier de l'organisation des structures.
Sans cela, le niveau technique restera longtemps à la merci des adversités. La priorité de l'heure est d'éliminer tous ces foyers de polémique qui n'ont pas servi ce sport. A l'heure de la fin des mandats olympiques, les amoureux du tennis algérien ne demandent qu'à assainir le climat et privilégier le débat constructif et la confiance mutuelle, comme élément de gestion. Il est établi que, même avec l'existence de potentialités certaines pour l'émergence d'une nouvelle élite de la discipline, que, même avec la mobilisation de grosses sommes d'argent pour des cycles de préparation, le résultat ne sera certainement pas positif.
Le tennis algérien ne pourra pas se rapprocher de la qualité et du haut niveau sans la pacification de son territoire.
A. Y.


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