Invité du plateau télévisé de la chaîne Hannibal, l'entraîneur algérien du Club Africain, Abdelhak Benchikha, a abordé plusieurs sujets avec nos confrères tunisiens. Invité du plateau télévisé de la chaîne Hannibal, l'entraîneur algérien du Club Africain, Abdelhak Benchikha, a abordé plusieurs sujets avec nos confrères tunisiens. Du titre de champion remporté par son club, après 13 ans de disette, à l'Equipe nationale algérienne en passant par sa famille, Benchikha a accepté de répondre à toutes les questions. Au moment où il parlait du titre, le réalisateur a montré les images des 60 000 supporters tunisois scandant le fameux «One, two, three, viva l'Algérie !» A ce moment-là, Benchikha n'a pas pu se retenir en écrasant une larme. «Lorsqu'il s'agit de l'Algérie, je deviens très émotif et je ne peux cacher mes sentiments. C'est plus fort que moi», a-t-il répondu lorsque le journaliste qui l'interviewait lui a demandé pourquoi il pleurait. Benchikha a confié à nos confrères tunisiens qu'il n'avait jamais été sollicité pour prendre en main la sélection nationale algérienne. Une réponse qui a étonné les Tunisiens surtout que Benchikha était pressenti pour prendre en main l'équipe de Tunisie, après le départ de Roger Lemerre.
Il vient de perdre sa mère Durant l'entretien, Benchikha n'a pas cessé de parler de sa mère qu'il aime par-dessus tout. Il leur a confié qu'il avait effectué un voyage éclair en Algérie pour rester à son chevet et ce, sans souffler mot à ses joueurs pour les maintenir concentrés. A ce moment-là, Benchikha ne savait pas que le surlendemain, sa mère allait rendre l'âme, alors qu'il préparait le match de la saison du championnat tunisien contre l'Espérance. Benchikha se déplacera aujourd'hui à Bordj Bou Arréridj pour assister à l'enterrement et rentrer tout de suite après à Tunis pour diriger son équipe demain à l'occasion du derby tunisois.