L'Olympique Feraoun est tombé sous le coup de l'article 92 des règlements généraux de la Fédération et ce, pour avoir porté sur la feuille de match le nom d'un joueur qui avait écopé de trois cartons donc sous le coup d'une suspension. Cela est intervenu à l'issue du match joué par l'Olympique lors de la seizième journée du championnat devant le NC Béjaïa qui a émis dans les délais, des réserves sur la participation du joueur fautif. Du coup, ce dernier écope d'une suspension ferme d'une année, tout comme d'ailleurs l'officiel l'ayant porté sur la feuille du match en plus d'une amende. Néanmoins, le plus grand coup qui reste dur à supporter par les dirigeants ainsi l'entourage du club c'est cette suspension de l'équipe senior de la division honneur pour tout le reste de la saison en cours et pour la saison suivante en plus de sa rétrogradation en division inférieure. Inutile de préciser que l'annonce d'une telle décision par la Ligue de football de Béjaïa est tombée tel un couperet sur tous les inconditionnels du club de Feraoun qui, maintenant, espèrent la clémence des décideurs compte tenu de l'impact négatif que cela leur occasionnera si la décision est maintenue. Il faut dire que les nouveaux règlements généraux sont perçus par tous, ici et ailleurs, comme étant extrêmement sévères, voire même contradictoires puisque, d'un côté, on veut encourager la pratique du sport et, d'un autre, on opte pour de lourdes suspensions pour le moindre manquement aux nouveaux règlements généraux. Cela étant dit, l'Olympique de Feraoun est le second club à quitter le championnat de la division Honneur après le forfait général déclaré la semaine dernière par l'IRB Boudjellil, ce qui portera désormais le nombre de clubs impliqués dans le championnat à treize seulement. Les clubs ont intérêt à bien s'organiser dorénavant, au risque de connaître le même sort que celui que vient de subir l'Olympique de Feraoun qui entend, d'ailleurs, présenter un recours auprès de qui de droit dans l'espoir de voir cette lourde suspension levée pour le bien de toute une jeunesse avide de la pratique du sport roi d'autant plus qu'elle est issue d'une région déshéritée où les loisirs sont rares.