Kanouté : «Ce n'est pas normal !» Saâdane : «Les Maliens n'ont pas à nous en vouloir» Coup de théâtre hier au stade Coqueros de Luanda. En effet, les joueurs maliens, après avoir attendu pendant plus d'une demi-heure dans leur bus devant le stade, ont tout simplement refusé de s'entraîner, préférant rentrer à l'hôtel non sans décolérer. Les hommes de Stephen Keshi sont arrivés au stade juste après le début de la séance d'entraînement des Verts. Et comme Saâdane a instauré le huis clos, on ne sait pour quelle raison les camarades de Seydou Keita ont été contraints d'attendre dans le bus. Ils ne savaient certainement pas qu'ils allaient attendre longtemps, ignorant que les Algériens venaient de commencer leur entraînement. Après une demi-heure, voire plus, les Maliens sont descendus de leur bus pour essayer d'entrer au stade et effectuer leur séance de décrassage, même derrière les bois. Mais grande fut leur surprise en découvrant que les portes du stade étaient fermées, à cause du huis clos instauré par Saâdane. Ne comprenant pas le pourquoi du comment de prendre une telle décision d'instaurer le huis clos pour une séance de décrassage, les Maliens ont pris la décision de rebrousser chemin sans effectuer d'entraînement. Mais comment se fait-il que deux équipes se soient retrouvées à s'entraîner au même horaire ? Selon nos informations, c'est à cause d'un mauvais timing de programmation. La bande à Saâdane devait s'entraîner initialement à 15h30, mais les organisateurs ont informé les Algériens que l'horaire de ladite séance a été décalé à 17h30, alors que les Maliens devaient s'entraîner à 17h30. Kanouté : «Ce n'est pas normal !» Après avoir attendu longtemps dans le bus, les Maliens sont descendus pour rentrer au stade. En vain, puisque les portes étaient fermées. Les Maliens ont été fous furieux suite à cette désorganisation et mauvais timing de programmation. Frédéric Omar Kanouté était hors de lui et n'a pu se retenir de faire quelques commentaires sur cette situation. Bien qu'il n'ait pas fait de déclaration à la presse, l'attaquant de Séville lançait : «Ce n'est pas normal !» En fait, Kanouté ne comprenait pas comment deux équipes aient pu se retrouver dans le même stade et au même horaire, tout comme le huis clos instauré par Saâdane. Un coup monté pour empêcher les Algériens de s'entraîner ? En fait, ce qui s'est passé hier au stade Coqueros de Luanda nous pousse à nous poser des questions. En effet, l'épisode vécu hier par les Maliens pourrait être vécu par les Algériens. Ce qui suscite des soupçons dans cette affaire. Les Algériens avaient la chance d'être plus proches du stade que les Maliens, ce qui leur a permis d'arriver plus tôt qu'eux pour occuper le terrain et s'entraîner les premiers. Comment interpréter le fait de décaler l'entraînement des Verts qui était prévu à 15h30 de deux heures, alors que celui des Maliens a été maintenu pour 17h, si ce n'est pour empêcher les Algériens de s'entraîner et leur jouer sur le moral, à quelques jours de leur dernier match du groupe contre l'Angola. Saâdane : «Les Maliens n'ont pas à nous en vouloir» A la fin de l'entraînement, le coach algérien Rabah Saâdane s'est exprimé laconiquement sur la décision des Maliens de refuser de s'entraîner. «Nous savons une chose dans cette affaire, à savoir que le terrain est mis à notre disposition de 17h à 19h. Les Maliens ne peuvent donc pas nous en vouloir à nous. On n'a rien à voir, il faut voir avec la CAF», a-t-il expliqué. M. S. Que veut dire le tatouage en arabe de Carlos ? A la fin du match Angola – Malawi et au moment où le gardien angolais Carlos répondait aux questions des journalistes, nous avons remarqué un grand tatouage sur son bras gauche. Pour assouvir notre curiosité, Carlos a soulevé son maillot pour nous permettre de lire ce qui était écrit en arabe, mais à part l'inscription «Ya Rab» tout en haut du bras, on n'a pas réussi à lire ce qui était écrit. «Je sais pourquoi vous ne comprenez pas, ce sont des noms propres, ceux de mon père, ma mère, ma sœur et mes enfants», nous a expliqué Carlos. Pourquoi l'idée de les transcrire en caractère arabe ? «J'ai été prêté il y a deux ans à un club iranien, le Farood de la ville d'Al Ahwaz, et c'est là-bas que je me suis fait tatouer», nous a-t-il expliqué.