Le président de la Fédération algérienne réitère ses accusations envers son homologue égyptien. Alors que l'Algérie et l'Egypte se retrouvent ce soir en demi-finale de la Coupe d'Afrique des nations, deux mois après leur confrontation mouvementée en match barrage du Mondial 2010, le président de la Fédération algérienne réitère ses accusations envers son homologue égyptien. * Président, comment abordez-vous ces retrouvailles avec l'Egypte ? Nous sommes tranquilles. Nous sommes sortis du contexte de qualification dans lequel nous étions. Il y avait eu beaucoup de passion autour de ce match. Beaucoup de conditions extra-sportives avaient été utilisées pour nous diminuer. Les jeunes ont prouvé à Khartoum qu'ils méritaient de gagner. Les dernières prestations des joueurs, et notamment celle contre la Côte d'Ivoire, ont prouvé que cette sélection mérite bien de participer à la Coupe du monde et de représenter le continent africain. * Peut-on espérer un retour au sportif ? Sur les trois rencontres de qualification face à l'Egypte, il ne s'est rien passé sur le terrain. Je n'ai pas changé de position par rapport à ce qui s'est produit au Caire. Le seul responsable du caillassage qui s'est passé là-bas est le président de la Fédération égyptienne, M. Samir Zaher. De toute façon, cette affaire sera réglée le 22 février par la FIFA. Là, on saura qui est le coupable et qui est la victime. * Ne craignez-vous pas que vos joueurs ne perdent leur sang-froid ? Il ne faut pas accabler les footballeurs, il ne s'est jamais rien passé sur le terrain. Ils ont toujours accepté les résultats. Il faut séparer les choses irresponsables qui viennent d'un dirigeant et ce que sont les sportifs qu'il faut respecter de part et d'autre. In Rmc