Au moment où tout le monde trinquait à la santé des Verts, Iaïche trinquait après un revers. Au moment où tout le monde trinquait à la santé des Verts, Iaïche trinquait après un revers. Aktouf, le ci-devant président bordji, ne s'est point gêné à l'inviter à aller voir ailleurs s'il y est. Rien d'anormal jusqu'ici. Il en est habitué. Et puis, des entraîneurs qui sautent comme des fusibles, c'est après tout monnaie courante chez nous. Y a pas à rougir. Tenez, rien que ces quatre derniers jours, trois d'entre eux ont douillé ! Ça fait beaucoup pour une semaine, c'est vrai, mais peu en un mois, où d'habitude c'est toute une ribambelle que l'on jette à la poubelle ! En cinq mois, le MSPB en a consommé six. Le CABBA n'en est pas loin avec cinq. Ça nous fait déjà onze. Rien que ça ! Après, si on compte les trois du CRB et du NAHD, les deux de l'USMA, du MCA, de la JSK, de l'ASO, du MCO, de Blida et de… Béjaïa, ça nous fait pas moins de trente têtes. Mazette ! Une belle brochette ! Disons, la moyenne saisonnière pour un championnat où la notion de stabilité ne rime à rien, si ce n'est à préserver les acquis des présidents et leurs établis tant qu'il y aura à boire et à manger. La faute à un système dûment contracté sur la base d'un serment d'«hypocrites» fait sur la foi d'un contrat moral, somme toute trivial, fait pour être ignoré dès que le vent aura tourné. Comme ça, ils peuvent s'engager et se désengager au gré du moment. Souvent, ils n'ont même pas besoin de rivaliser d'imagination, nos présidents, pour les renvoyer sans rémissions. A Bordj, Aktouf a tapé à pouf et off Iaïche ! Comme il n'avait pas besoin d'aller chercher midi à quatorze heures, il lui a reproché tout simplement de ne pas s'être adapté à la méthode des joueurs. Depuis quand ceux-ci en ont-ils une ? Allez savoir… A. A. A.