Maintenant que sa Majesté le Roirouaoua a donné son accord pour qu'on le porte au trône, la voie est désormais libre devant lui. Maintenant que sa Majesté le Roirouaoua a donné son accord pour qu'on le porte au trône, la voie est désormais libre devant lui. Plus aucune mouche n'a le droit de voler au-dessus de lui et aucun insecte ne s'aventurera à roder dans les alentours. Le roi avance à sa cadence. Il était bien présent à l'AG de la FAF, assis sur le côté, loin de la foule. Il répondait aux saluts de ses fans parmi les membres présents qui venaient humer les senteurs d'Orient qu'il ramenait sur son costume. Il n'a fait aucune déclaration à la presse, se contentant juste de feindre de légers sourires à l'endroit des nombreux photographes qui le bombardaient de leurs flashs. Fidèle à son image, le Roirouaoua ne bougeait pas, malgré les crépitements incessants des objectifs braqués sur lui de tous les angles. Il restait imperturbable, jouant à merveille son rôle dans ce Festival du... calme. Se jouant encore plus de la presse, la star a remis exprès l'annonce de sa candidature au lendemain, une fois arrivé à Tunis. Il sait que de loin, l'impact est toujours plus bruyant. Non, il n'y a aucun doute, le Roirouaoua connaît toutes les ficelles des médias et de la publicité. Il n'a pas été le big boss de l'ANEP durant des années pour rien. Dans ce manège qu'il connaît comme sa poche, il lui restera juste à choisir les poulains qui voudraient bien exécuter ses ordres, pour faire l'unanimité. Car au jour d'aujourd'hui, Allik et Hannachi, qui lui ont déjà prêté allégeance comme tout le monde, souhaiteraient plutôt voir l'ancien publiciste leur proposer un pack un peu à leur convenance. L'option Mechrara dans ses bagages irrite bien du monde et d'aucuns ont commencé à tenter de le pousser à choisir Ali Malek comme façade de la LNF. Le travail de destruction a commencé dans les coulisses du monde d'Iblis. On veut placer le plus malléable des deux. Comme si ces deux exécutants pouvaient aller à l'encontre des décisions du Roi. Suzanne Amokrane [email protected]