Après un début de parcours extrêmement difficile, Mohamed Benhamou a réussi à s'imposer au sein de l'effectif oranais en devenant le gardien numéro un, en attendant d'atteindre son deuxième objectif, à savoir revenir en sélection et participer à la Coupe du monde. Après un début de parcours extrêmement difficile, Mohamed Benhamou a réussi à s'imposer au sein de l'effectif oranais en devenant le gardien numéro un, en attendant d'atteindre son deuxième objectif, à savoir revenir en sélection et participer à la Coupe du monde. Que pensez-vous du nul ramené de Zioui ? Ce nul est un résultat positif, surtout par rapport aux conditions dans lesquelles s'est déroulé le match, car il y avait une très grosse pression sur nous. Ce point nous permet d'être plus ou moins tranquilles pour le reste du championnat. Dommage, on aurait aimé faire de même à Blida, mais ce jour-là, on était passés à côté de la plaque lors du premier half, mais on s'est ressaisis en deuxième mi-temps. On avait aussi la possibilité d'égaliser, mais rater un penalty ça fait partie des aléas du football. Ce qui est bien maintenant, c'est qu'on est plus costauds et solides hors de nos bases, on gère mieux la pression, on grignote des points, en jouant en bloc. Cela est un point très positif. Maintenant, il faudrait retrouver votre solidité à Zabana… Certes, ces derniers temps on a perdu un peu de notre lucidité à domicile, en perdant des points. Mais il faut tout de même relativiser, car on a joué contre de grosses cylindrées, à l'image de la JSK , l'ESS et le CABBA. Lors des deux derniers matchs, on n'a pas été si mauvais que ça, mais on a manqué d'efficacité. Il vous faudra gagner le prochain match contre le CAB... C'est clair, pas besoin qu'on nous fasse un dessin, il faut gagner cette partie pour atteindre notre objectif qui est le maintien. Avec 37 points, je pense que ce serait quasiment acquis. Cela nous permettra aussi de jouer les derniers matchs plus libérés et sans pression. Après un début difficile au MCO, vous avez réussi à gagner cette place de titulaire, qu'en pensez-vous ? Pour moi, c'est déjà une grande victoire, car je suis arrivé dans des conditions vraiment très difficiles. J'ai réussi à avoir un mental de fer, et avec mes prestations j'ai pu gagner la confiance de tout le monde. Al hamdoullah, les joueurs et l'entraîneur ne cessent de m'encourager, et aussi le président et même les supporters, cela m'enchante vraiment. Après le match de Blida, n'avez-vous pas eu peur de perdre votre place de titulaire ? Non, pas vraiment, même si quelquefois dans les journaux, je lisais sur cette guerre des bois. Ce qui m'intéresse, c'est ce que je réalise sur le terrain. Je reste concentré sur ce que je fais, car pour revenir à mon niveau, depuis trois mois je travaille biquotidiennement. On sent que cette question de numéro un vous a agacé, non ? Ce qui m'a fait mal, c'est cette arrogance et insolence dans certaines déclarations, ou ce manque de respect envers ma personne, envers ma carrière et ce que j'ai fait. Pourtant, partout où je suis passé, je n'ai jamais fait des déclarations fracassantes, j'ai toujours respecté les gardiens qui étaient en place. Cela dit, maintenant, on voit que vous vous vous êtes adapté à la vie de groupe... Partout dans le monde, il y a des affinités entre des éléments du groupe. Me concernant, quand je suis arrivé, j'étais venu avec le dos rond, j'ai tout fait pour m'intégrer, c'était au groupe de me faciliter la tâche. Vous n'avez pas de regrets d'avoir, par moments, quitté l'équipe ? A cette poque, je ne voulais pas quitter le MCO, mais je sentais qu'on ne voulait pas de moi. Mais après une discussion claire avec le président, on m'a expliqué qu'on avait besoin de moi. Maintenant, cette histoire fait partie du passé, il y a plus de trois mois que tout est rentré dans l'ordre. Le plus important maintenant, c'est que tout le groupe m'a adopté. Maintenant que votre objectif est atteint au MCO en devenant le gardien numéro un, qu'en est-il de votre second objectif, à savoir retrouver la sélection nationale ? Je lis çà et là que le sélectionneur a établi une liste de 35 joueurs, mais à ce jour, il n'y a rien d'officiel. Personnellement, tant que la liste des joueurs convoqués n'est pas établie, je garderai toujours espoir de retrouver l'EN et je travaille énormément pour pouvoir prétendre à cette place. Beaucoup de joueurs de l'Equipe nationale sont blessés, pensez-vous que cela risque de faire mal à la sélection lors du Mondial ? Certains joueurs, dont des éléments clés, ne jouent pas régulièrement avec leurs clubs respectifs ou sont blessés. Mais je pense que cela peut être un mal pour un bien, lorsqu'ils reprendront leurs forces avant la fin de cette saison. Lors du Mondial, ce sera comme un début de saison pour eux. Ils auront tout leur potentiel, et puis il ne faut pas oublier que ce sont des joueurs de talent qui ont le moral pour rebondir. De ce côté, je ne me fais pas de soucis. Concernant votre avenir, allez-vous rester au MCO ? C'est une probabilité à prendre très au sérieux. Maintenant, je sens qu'on veut de moi et on compte sur mes services. Donc, pourquoi pas rester une saison de plus et construire quelque chose de stable au MCO. * Atteindre les 900 minutes L'autre objectif du MCO Sur le site de la Ligue nationale de football, on pouvait lire avant-hier que le conseil de la Ligue rappelait aux clubs de la Division 1 et 2 l'obligation d'atteindre l'objectif concernant la participation des jeunes joueurs (nés en 1989). En effet, l'objectif asséné aux clubs est d'atteindre un temps de jeu de 900 minutes ; ce qui est loin d'être le cas pour le Mouloudia d'Oran. En effet, la bande à Maâtallah n'a atteint que 195 minutes, selon tableau du site de la LNF. Ainsi, il reste aux Hamraoua plus de 700 minutes à réaliser. Cela est réalisable, vu que 8 matchs restent encore en jeu et aussi le fait que pas mal de jeunes sont en train d'émerger du lot et à qui on pourra faire confiance. D'autre part, certaines absences pourraient être une occasion pour faire jouer les jeunes éléments, à l'image de cette suspension de Bengoreine qui permettrait au jeune Djamel Madjid d'avoir plus de temps de jeu et aider l'équipe à atteindre le seuil indiqué par la LNF. A signaler que si l'équipe réussit à garantir son maintien, le plus tôt possible, Maâtallah compte incorporer en masse les juniors. Ce sera ce qu'on appelle joindre l'utile à l'agréable, à savoir essayer de faire jouer les jeunes éléments et leur permettre d'éclore, mais aussi rendre service à l'équipe, car si le club ne réussit pas à atteindre cet objectif, il risque de se voir privé de recrutement cet été. En fait, même si l'objectif n'est pas encore atteint, il devrait l'être d'ici la fin de saison. A signaler que sur ce point, Elimam s'est montré rassurant : «Incha'Allah, on atteindra les 900 minutes, je ne suis pas inquiet, je sais ce qui nous attend.» * Pas de Saâdane à Oran ! Dans certains cercles à El Bahia on a annoncé que, pour hier, il était prévu que le sélectionneur national Rabah Saâdane vienne à Oran, pour être honoré et aussi tenir une conférence de presse sur initiative d'une association activant dans la région. D'ailleurs, quasiment tous les journalistes sportifs d'Oran étaient hier sur le qui-vive, mais en fin de compte il n'y avait pas d'«Homme de Mexico». Les correspondants ont fini par ranger leur dictaphone, et laisser leurs questions sur l'actualité des Verts à une autre fois. * Match aujourd'hui contre les juniors Les Rouge et Blanc vont finir leur semaine de travail aujourd'hui par un match d'application entre l'équipe A et les juniors. Une partie qui permettrait au coach de jauger ses joueurs, mais aussi avoir un œil sur les jeunes juniors. * Repos demain Après une bonne semaine de travail, les coéquipiers de Zoubeir Ouasti vont avoir une journée de repos, avant de reprendre à nouveau le chemin du travail et préparer la prochaine empoignade face au Chabab de Batna à Zabana. Il faut dire que durant cette semaine, les entraînements se sont bien passés, sous l'œil vigilant du coach Maâtalah.