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Mascherano : «Je dois tout donner»
Publié dans Le Buteur le 16 - 04 - 2010

«remettre l'Argentine sur la plus haute marche du podium.»
«Mon équipe, c'est Mascherano plus dix joueurs». Cette phrase, prononcée par Diego Armando Maradona lors de sa première conférence de presse de sélectionneur, symbolise toute l'importance du milieu récupérateur dans l'entrejeu argentin. A 26 ans, Javier Mascherano porte le maillot albiceleste depuis sept ans et il est l'un des cadres de l'équipe. Il sera d'ailleurs le capitaine du champion du monde 1986 à l'occasion de la Coupe du Monde FIFA, Afrique du Sud 2010. A un peu plus de deux mois du coup d'envoi de la reine des compétitions, l'Argentin s'est entretenu en exclusivité avec FIFA.com, évoquant ses responsabilités en tant que capitaine, les chances de l'équipe de Maradona, les performances de Lionel Messi et son envie de «remettre l'Argentine sur la plus haute marche du podium.»
Javier, cela fait longtemps que vous jouez à Liverpool ; Comment vous y sentez-vous ?
Tout se passe vraiment très bien, comme je l'ai toujours dit. J'ai été très bien accueilli et on s'occupe très bien de moi. Depuis mon arrivée, nous sommes ravis d'être ici, moi et ma famille. Liverpool est une petite ville très sympa qui grandit vite.
De quoi profitez-vous le plus dans cette ville ?
Du foot, bien évidemment ! (rires) C'est une ville portuaire, avec des gens qui ne rechignent pas à la tâche. Liverpool s'est beaucoup développée ces dernières années. Si je devais faire le guide touristique, je recommanderais aux visiteurs d'aller au musée des Beatles et à Anfield, qui sont les sites les plus visités. C'est une très jolie ville.
Vous avez l'air de vous être bien acclimaté. L'Argentine vous manque-t-elle ?
Bien évidemment, ça fait déjà cinq ans que j'en suis parti. On y pense toujours, c'est difficile à vivre, même quand on part volontairement. Il y a de la nostalgie, mais on s'y fait. Ce qui est sûr, c'est que dès la publication du calendrier, je regarde la date de la fin du tournoi pour réserver des billets d'avion pour Buenos Aires !
Pensez-vous déjà à rentrer, ou bien allez-vous encore rester longtemps en Europe ?
On ne sait jamais, je ne veux pas être prisonnier de mes paroles. Mais je n'ai pas non plus tant d'années devant moi que ça ! Aujourd'hui, j'ai dans l'idée de jouer encore trois ou quatre ans grand maximum et de rentrer en Argentine à un bon niveau. Je veux profiter du football argentin pendant quatre ou cinq ans et j'aimerais le faire à River, le club qui m'a tout donné et où l'on m'a toujours bien traité.
Parlez-nous du vestiaire de Liverpool, où vous côtoyez pas mal d'Espagnols et d'Argentins. Qui parle le mieux en anglais ?
(Il éclate de rire) L'entraîneur ! C'est logique, il est ici depuis assez longtemps et c'est celui qui a le plus besoin de communiquer en anglais. Parmi les joueurs, Pepe Reina est celui qui se lâche le plus… Entre nous, on parle en espagnol, mais dans les vestiaires et lors des repas, on s'exprime en anglais. C'est une question de respect.
Et celui qui parle le moins bien ?
Maxi Rodríguez ! (rires) Le pauvre, il est arrivé il y a à peine deux mois et il fait des efforts, mais ce n'est pas facile. De toute façon, on est toujours là pour l'aider.
Fernando Torres évolue à un très haut niveau depuis quelques semaines. A quoi peut-on s'attendre de sa part en Afrique du Sud ?
Oui, il revient à son meilleur niveau, en particulier sur le plan physique, ce qui est essentiel pour son jeu. Il a marqué quelques buts et il contribue beaucoup au jeu de l'équipe. S'il reste sur cette voie et qu'il est en forme, il fera une grande Coupe du monde.
Quittons un peu Liverpool et parlons de l'équipe nationale. Avez-vous été surpris par le changement d'attitude de vos compatriotes après la victoire sur l'Allemagne ?
Non, absolument pas. Le football est devenu complètement schizophrène. Soit on gagne et on est le meilleur, soit on perd et c'est la fin du monde. Pourtant, la vérité est plus compliquée que cela. En équipe d'Argentine, nous avons plusieurs grands joueurs qui traversent une très bonne période. La difficulté consiste à les faire évoluer à ce niveau en équipe nationale, ce que nous ne sommes pas parvenus à faire en éliminatoires.
On dit souvent que le costume de favori n'est pas facile à porter en Coupe du monde FIFA. Est-ce vraiment le cas ?
A terme, au-delà des pronostics, ce qui compte c'est d'aligner de bonnes performances pendant un mois. L'Espagne et le Brésil sont un cran au-dessus aujourd'hui, puisqu'ils ont obtenu un titre lors des deux dernières années. Mais c'est souvent l'équipe qui arrive à monter en puissance au fil de la compétition qui finit par l'emporter, beaucoup plus que celle qui a brillé en qualification. L'Italie n'avait pas brillé en 2006, le Brésil n'était pas très rassurant en 2002 et la France avait eu besoin d'un but en or contre le Paraguay en 1998… Bref, je demande à voir.
Vous n'êtes pas vraiment ce que l'on appelle un individualiste. Pourtant, vous avez récolté de nombreuses récompenses individuelles. Comment l'expliquez-vous ?
Tous les joueurs travaillent pour devenir meilleurs, mais de par mon poste et mes caractéristiques, c'est vrai que je ne recherche pas vraiment les distinctions individuelles. Mon truc, c'est de bien faire ce qu'on me demande et être d'utile à l'équipe, point barre. Mais je suis pleinement conscient que je dois tout donner pour continuer de progresser.
Tous ces compliments vous dérangent-ils ?
Non, cette reconnaissance me rend extrêmement fier, surtout quand elle émane des entraîneurs avec qui j'ai travaillé. Cela veut dire que je suis un bon professionnel, avec des hauts et des bas. Cependant, c'est vrai que ça me gêne quand ça vient de personnes importantes…
Diego Maradona vous a désigné capitaine dès sa première apparition en tant que sélectionneur. Cela vous a fait quoi ?
(Il réfléchit) J'aimerais bien vous dire que ça ne change rien, mais ce n'est pas vrai. C'est une énorme fierté de porter le brassard de capitaine en équipe nationale. Et c'est aussi un grand défi, car il faut être à la hauteur des circonstances. De toute façon, je serai prêt. J'ai déjà joué une Coupe du monde et j'ai mûri entre-temps.
La Coupe du monde FIFA Allemagne 2006 vous a-t-elle apporté des choses qui vous seront utiles en Afrique du Sud ?
Oui, le fait de jouer au plus haut niveau mondial. Il y a quatre ans, je jouais encore en Amérique latine et je n'avais jamais joué contre un Didier Drogba ou un Michael Ballack. Depuis quelques années, je les affronte tous les week-ends, ce qui permet d'aborder ces rencontres cruciales avec plus de confiance.
Quel milieu central admirez-vous ?
J'ai toujours apprécié le jeu de Claude Makélélé, même si je ne saurais pas trop vous en expliquer les raisons. Je ne voulais pas forcément lui ressembler, mais j'ai toujours eu l'impression que nous partagions une même façon de voir le jeu. J'ai pu jouer contre lui à quelques reprises et, pour vous dire la vérité, il m'a toujours impressionné. Mais il y en a d'autres. Quand je servais de sparring-partner à l'équipe d'Argentine, j'observais beaucoup Matías Almeyda et Diego Simeone. Et puis Leonardo Astrada m'a lui aussi appris beaucoup de choses.
Lionel Messi éblouit tout le monde avec le FC Barcelone. Que pouvez-vous faire, vous ses coéquipiers, pour l'aider à s'épanouir en équipe nationale ?
Jouer à notre niveau habituel ! Aucun d'entre nous n'a évolué à son vrai niveau pendant les qualifications, mais tout le monde est tombé sur Messi parce qu'on s'attend toujours à ce qu'il fasse un truc génial. Ce n'est pas juste, ils auraient dû critiquer les 18 ou 20 joueurs du groupe. Moi, je l'ai vu faire de grandes choses en équipe nationale, par exemple en Copa América ou lors des J.O.
Avez-vous des choses à vous reprocher concernant ces éliminatoires ? Peut-être le but contre le Pérou au Monumental…
Absolument, c'est un excellent exemple de ce que je viens de vous dire. J'ai voulu dégager le ballon en le faisant rebondir sur un adversaire pour obtenir une touche, mais je me suis raté et ils ont égalisé. C'est l'une des erreurs les plus grossières que j'ai commises et je ne comprends toujours pas comment ça m'est arrivé. Ça restera dans ma tête jusqu'à la fin de ma carrière, même si j'ai réussi à en tirer des enseignements.
Lors d'une récente interview, Maradona nous a dit que vous ne lâcheriez pas le trophée en Afrique du Sud, comme il l'avait fait au Mexique. Qu'en pensez-vous ?
J'espère bien qu'il dit vrai, mais ce n'est pas une question d'égo. Peu importe qui soulèvera le trophée. Ce qui compte, c'est que nous gagnions quelque chose pour le pays. Il n'y a rien de comparable.


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