Plus que jamais en course pour le titre, le Mouloudia voulait s'appuyer sur cette solidité affichée en déplacement pour sortir indemne de ce périlleux voyage à Constantine. Avec une formation du CSC dans l'obligation de s'imposer pour éviter le purgatoire, le stade Benabdelmalek affichait complet avec l'ambition de pousser les Clubistes à faire tomber le Doyen. Dans un chaudron chaud bouillant, les locaux vont exercer dès le coup d'envoi une pression terrible pour faire craquer l'arrière-garde algéroise réputée pour être la plus solide de la Ligue 1 Mobilis. Bezzaz fait craquer Demou, et Manucho ouvre la marque Après une occasion nette de scorer manquée par Bezzaz qui a décoché un tir qui a frôlé la lucarne de Châal, celui-ci est parvenu à prendre à défaut la défense mouloudéenne à la 19' de jeu en se faisant faucher par Demou. C'est Manucho qui s'est chargé de la sentence avec brio bien que Chaâl soit parti du bon côté. C'était l'ouverture du score qui a fait très mal aux Algérois qui ne pourront jamais refaire leur retard au tableau d'affichage. Boudebouda amorce la révolte Groggy après l'ouverture du score des Constantinois, c'est Brahim Boudebouda qui signe la révolte des Algérois sur une ouverture de Derrardja. Le latéral gauche d'une reprise de volée était à deux doigts de faire mouche n'était la défense qui veillait au grain. La tentative du joueur a été détournée in extremis en corner. Kebbal manque le KO Juste avant la pause, Bencherifa fait la différence sur son couloir avant de mettre sur orbite Kebbal. Ce dernier, libre de tout marquage, parvient à décocher une belle reprise de volée que tout le monde voyait au fond. Finalement, la tentative du joueur constantinois passe juste à côté manquant ainsi le coup de grâce. Djamaouni prive son équipe d'une égalisation certaine Durant le second acte, Antar Djamaouni avait l'occasion de remettre son équipe dans le sens de la marche en se retrouvant seul face au portier du CSC. Bien servi à la 56' de jeu par Aouedj, Antar a fait une nouvelle fois preuve d'un manque d'inspiration en ratant sa tentative au grand dam de Mouassa et des Chnaoua présents. C'était le tournant du match comme le déclarera Mouassa à la fin de la rencontre. Rebih met son équipe à l'abri Alors que les gars de Bab El Oued ont tenté de revenir à la marque, les locaux ont pour leur part œuvré avec l'ambition de faire le break. Soutenus par un public en effervescence, les Clubistes parviendront à faire plier la partie à la 75' lorsque Rebih sur un coup franc à mi-distance est parvenu à prendre à défaut Farid Chaâl. Un chef d'œuvre signé Rebih qui est parvenu à donner le coup de grâce aux Algérois qui s'inclineront finalement en terre constantinoise. Gourmi rate un penalty anecdotique Alors qu'on s'acheminait vers la fin de la rencontre, Yacine Bezzaz commet l'irréparable en touchant le cuir de la main dans la surface de vérité. L'arbitre n'a pas hésité à désigner le point de penalty. C'est Khaled Gourmi qui a pris ses responsabilités dans le but de débloquer son compteur. Finalement, le Franco-Algérien verra sa tentative mourir sur le poteau de Cédric Si Mohamed. Nekkache manquera lui aussi quelques minutes plus tôt la réduction du score. Le ratage de Gourmi était anecdotique puisque quelques minutes plus tard, Saidi allait siffler la fin de la rencontre qui permet au CSC de réaliser un grand pas vers le maintien alors que le MCA voit ses chance de gagner le titre s'évaporer.