Du moins quelques-uns parmi la confrérie confrontés à une fin de saison des plus difficiles, entre échec sportif et pépins physiques. Les temps sont durs pour nos Verts. Du moins quelques-uns parmi la confrérie confrontés à une fin de saison des plus difficiles, entre échec sportif et pépins physiques. Dans ce dernier registre, ils étaient au moins huit à s'être plaints de diverses blessures dont certaines ont conduit les convalescents jusqu'au lointain Qatar pour une cure réparatrice à Aspitar. Il est vrai que depuis, au moins cinq ont déjà repris le chemin des entraînements, mais il reste que tout le monde est sous réserve par crainte de se faire mal à quelques encablures du Mondial. Il faut dire que ces derniers jours, l'esprit est plus branché sur le devenir de certains clubs renfermant des internationaux algériens dans leurs championnats respectifs. Au moins six Verts se sont battus ou se battent encore pour assurer à leur club leur survie parmi l'élite. Trois broient déjà du noir ! Il s'agit de Abdelkader Ghezzal (Sienne), Nadir Belhadj et Hassan Yebda (Portsmouth). Même si la déception devrait être moindre chez ces deux derniers qui ont eu le temps de digérer leur échec. Trois autres se battent encore. Il s'agit de Lacen (Racing Santander, Liga), Saïfi (Istres, Ligue 2) et Yahia (Bochum, Bundesliga). Ghezzal, Belhadj et Yebda, l'échec est consommé Abdelkader Ghezzal, Nadir Belhadj et Hassan Yebda devront se faire une raison. Leurs clubs respectifs, Sienne (Série A, Italie) pour le premier, Portsmouth (Premier League, Angleterre), pour les deux derniers, joueront en deuxième division la saison prochaine. Ces deux clubs viennent de reprendre l'ascenseur à l'issue d'un parcours qui n'a pas été un long fleuve tranquille. A plus forte raison pour Pompey, victime d'un fiasco économico-sportif qui l'avait prédestiné pour le purgatoire dès l'hiver dernier. Si l'échec est le même, il n'en demeure pas moins que Sienne a fait entretenir l'espoir jusqu'au bout grâce à une envie farouche d'exister encore en Série A. Une finale pour oublier Comme nous l'écrivons ci-dessus, la déception ne devrait pas être pareille chez les deux joueurs de Pompey dont l'avenir du club était scellé dès l'hiver dernier. Autrement dit, Belhadj et Yebda ont eu tout le temps de digérer l'échec et penser à trouver d'autres sources de motivation qui les aideraient à ne pas décrocher. Cette motivation, ils la puisent aujourd'hui de cette finale de la Cup qu'ils auront à disputer ce mois-ci face à Chelsea. En attendant d'entrer de plain-pied dans la préparation du Mondial avec l'EN, Belhadj et Yebda ont d'autres chats à fouetter. Une dernière pour la route que cette Cup que leur orgueil les pousse à désirer de toutes leurs forces, car il est plus que certains que les deux Algériens ne resteront pas là la saison prochaine. Ayant déjà fait l'objet de plusieurs convoitises, ils devraient évoluer sous d'autres cieux après le Mondial. En attendant, la Cup est là pour leur faire oublier. Ghezzal : Sienne n'est plus sienne ! Ses deux buts inscrits à la Juve n'auront pas suffi. S'il n'a jamais été recruté pour être le serial buteur dont Sienne rêvait, étant affecté à d'autres tâches, Abdelkader Ghezzal aura pesé, ou du moins essayé. Aujourd'hui, Sienne n'est plus sienne, ou ne le sera pas, puisque l'Algérien n'a jamais caché son désir de demeurer en Série A. Cette descente devrait entériner son départ. Ayant déjà été sollicité par d'autres clubs, l'attaquant des Verts devrait se caser facilement. C'est aussi là toute l'importance de réaliser un bon Mondial qui ferait augmenter sa cote sur le marché. Le joueur le sait très bien. Donc à défaut de se présenter au stage des Verts la tête baissée, car ayant mal supporté d'être rétrogradé, il devrait plutôt se remuer et faire en sorte de sortir de belles prestations en Afsud, s'il veut évoluer à un autre palier. Lacen : rien n'est encore joué Lacen va mieux. Eloigné des terrains depuis le 3 mars dernier en raison d'une blessure à un orteil, la situation de l'Algérien a évolué. Dans le bon sens, Dieu merci ! Mais il n'en est pas de même pour son club, le Racing Santander, qui se bat toujours pour assurer sa survie en Liga. Actuel 16e au classement général, à l'issue de la 35e journée, le Racing ne compte qu'un point d'avance sur le premier non relégable, Malaga. C'est dur que rien n'est encore joué pour Lacen et ses camarades qui devront encore se battre pour être certains d'être là en Liga la saison prochaine. Et pour ce faire, il va falloir qu'ils réussissent le plein lors des trois derniers matches. Santander à un avantage : Elle recevra à deux reprises à domicile. D'abord le FC Séville, (dur ! dur !) puis le Sporting Gigon (abordable). Ils auront à se déplacer entre temps à Valladolid. C'est dire que rien n'est encore joué, ni perdu… Istres et Bochum, même cause, même combat La situation est moins reluisante pour Rafik Saïfi (Istres, Ligue 2) et Anthar Yahia (VFL Bochum, Bundesliga). Istres et troisième relégable avec 38 points. Bochum est deuxième relégable avec également 38 unités. C'est dur que les carottes soient presque cuites pour Istres que Rafik Saïfi a rejoint cet hiver. De même pour le club de Anthar Yahia qui poursuit sa descente aux enfers à quelques encablures de la fin. Le Mondial pour se retaper le moral L'échec n'est pas total, cela étant dit. Yahia, Ghezzal, Saïfi, Belhadj et Yebda auront une Coupe du monde à jouer et cela vaut vraiment tout l'or du monde. La motivation vient de fait. Beaucoup d'enjeux en perspective faisant que les joueurs qui ont consommé l'échec en clubs ont de quoi rester motivés. Ce n'est pas tous les jours qu'on joue un Mondial et puis il y aura l'opportunité de taper dans les yeux des recruteurs qui rend la motivation double. Du coup, le moral ne devrait pas être atteint.