Après plusieurs reports, le stage du Mouloudia d'Oran prévu à l'hôtel AZ de Mostaganem commencera aujourd'hui. C'est avant-hier après-midi que la direction du club a dû bénéficier du bon de commande de la DJS d'Oran. C'est le directeur de la Jeunesse et des Sports, Gharbi Badreddine qui a remis en personne le bon au coordinateur de l'équipe, Krimo Hassani, qui va permettre aux Hamraoua de débarquer à l'hôtel et entamer le stage de Mostaganem. La DJS payera par chèque Le bon de commande remis par la DJS d'Oran à la direction du club permettra à l'équipe d'entamer ce stage pour préparer convenablement la phase retour, avec deux défis à la clé, à savoir le maintien en championnat et aller le plus loin possible en Coupe d'Algérie. Une fois que le stage qui durera dix jours approchera de sa fin que le DJS en personne se rendra à Mostaganem pour remettre le chèque de la Wilaya à l'établissement en question. Il faut dire que le wali d'Oran a été à la hauteur de sa promesse en payant le stage d'hiver, avec la seule et unique condition qu'il se tienne en Algérie.
Le président remercie le wali d'Oran Très touché par le geste du wali d'Oran, Mouloud Cherifi qui a tenu sa promesse, le président du MCO, Ahmed Belhadj a transmis ses remerciements au wali d'Oran. «Le président a transmis ses remerciements au wali d'Oran par l'intermédiaire du DJS. Il a été très content de ce geste qui prouve encore le soutien sans condition du wali pour le MCO», dira Krimo Hassani qui a récupéré ce bon de commande avant-hier. Belatoui : «C'est moi qui ai demandé à ce que le stage commence aujourd'hui» L'entraîneur Omar Belatoui affirme avoir pris la décision de commencer le stage aujourd'hui au lieu d'hier pour les raisons qui suivent : «C'est vrai qu'on m'a demandé de partir hier au stage, mais que j'ai refusé puisqu'on avait une séance d'entraînement dans l'après-midi. On n'avait pas assez de temps pour se préparer et se rendre en fin de journée à Mostaganem. Par contre, les joueurs qui ont été informés peuvent préparer leurs affaires et s'entrainer le matin avant qu'on parte à l'aise en début d'après-midi à Mostaganem. On aura le temps de découvrir notre quartier général et aussi prendre part à une légère séance.» Ouasti : «En refusant de m'associer au recrutement, Baba me pousse vers la sortie» Le manager général du Mouloudia, Ouasti Zoubir n'a finalement pas fait long feu au sein du club. En effet, l'ancien joueur affirme que le président refuse de l'associer à cette opération de recrutement : «Je ne suis pas venu au Mouloudia pour faire de la figuration. Le président ne veut pas m'associer à cette opération de recrutement. Cela veut dire qu'il veut me pousser vers la sortie. Donc, j'ai décidé de me retirer des affaires du club». Chibane «Tant que je n'ai pas de libération, je continuerai à m'entraîner avec le MCO» L'attaquant Youcef Chibane, annoncé partant par le président lui-même, tarde à avoir sa lettre de libération de la direction du club. Entre- temps et par respect au club, le joueur continue de s'entraîner avec l'équipe tant qu'il n'a pas bénéficié de son bon de sortie. L'ancien de Sétif se dit être dans l'expectative. On vous annonce déjà au CR Belouizdad alors que vous continuez à vous entraîner au Mouloudia. Pouvez-vous nous éclairer sur votre situation ? Ma situation est bien simple. J'étais annoncé partant cet hiver par la direction du club. Une décision prise par le président d'ailleurs. Mais jusqu'à présent, personne n'est venu me voir pour procéder d'une façon officielle à cette séparation. En tant que joueur professionnel, je continuerai à m'entraîner avec l'équipe tant que la résiliation de mon contrat n'est pas encore signée. Qu'en est-il de votre départ pour le CRB ? Franchement, je n'ai aucune idée de cette histoire de terrain d'entente pour que je sois libéré pour le CRB. Cela dit, le Chabab reste un grand club qui a fait ses démarches dans les règles de l'art, mais personne au MCO n'est venu me voir pour me faire part de cette information. Personnellement, je m'entraîne au même titre que mes coéquipiers ces temps-ci. Le président est injoignable pour qu'il m'explique cette situation. Avez-vous été contacté par le CRB ? Oui, le Chabab a pris contact avec moi comme d'autres équipes d'ailleurs. Mais le problème n'est pas là, car je suis tributaire d'une libération du Mouloudia d'Oran. En tant que joueur professionnel, je continue à m'entraîner par respect à ce grand club et aussi pour garder intacte mon image. Mais je dois aussi bénéficier de mes droits, de m'asseoir autour d'une table et discuter d'une manière sérieuse de mon avenir comme je l'ai d'ailleurs fait lors de mes passages dans les différents clubs où j'ai joué. On suppose que vous allez entrer en stage si jamais vous ne bénéficiez pas de votre libération… C'est sûr ! Tant que je suis un joueur du Mouloudia d'Oran, je continuerai à travailler sous la houlette de Belatoui et son staff et me rendre à l'entraînement matin et soir. Par respect aux couleurs du club et aussi à son président avec qui je n'ai aucun problème, je dois donner une meilleure image de moi. Quelle est la réaction de Belatoui ? Belatoui n'a pas procédé à ma libération. Il me respecte beaucoup et se montre compréhensif à mon égard. Idem pour le manager général, Ouasti Zoubir. Grosso modo, je suis très respecté à l'entraînement. Néanmoins, cette situation peu évidente commence à me peser. Je veux être fixé le plus tôt possible sur mon avenir.
Suspendu pour trois mois fermes Vers le retrait de Ouasti du Mouloudia Un mois seulement après sa nomination comme manager général de l'équipe, un poste qu'il a déjà occupé en 2016, Ouasti Zoubir risque de se retirer des affaires du Mouloudia d'Oran. Selon la suspension prononcée à son encontre par la Commission de discipline de la LFP, l'ancien libéro des Hamraoua sera interdit d'exercer ses fonctions pendant trois mois fermes. Autrement dit, il sera privé du banc de touche lors des matchs officiels. Une suspension qui s'annonce comme la goutte qui va devoir déborder le vase et pousser Ouasti Zoubir à ne pas aller au bout de son aventure avec les Hamraoua. Personne ne l'a soutenu Certes qu'il n'a pas réussi sous le coup de la colère à mesurer ses propos après le match NAHD-MCO lorsqu'il a tiré à boulets rouges non seulement sur l'arbitre de la rencontre, Bouzrar, mais aussi sur le corp arbitral en général, le manager général du Mouloudia, Ouasti Zoubir aurait pu avoir le soutien des dirigeants oranais afin qu'on soit plus clément avec lui. Il faut dire que d'autres responsables de clubs que ce soit présidents ou entraîneurs ont poussé le bouchon encore plus loin sans qu'ils soient suspendus de la même façon. Le fait qu'il se soit présenté à Alger avant-hier tout seul, prouve si besoin était que les responsables du Mouloudia l'ont lâché. Des divergences avec la direction concernant le recrutement Ouasti qui est injoignable en ce moment, certainement pour avoir le moral au plus bas, aurait eu des divergences avec les dirigeants du club à leur tête le président, Ahmed Belhadj, concernant l'opération recrutement. Voulant coûte que coûte s'imposer et avoir son mot à dire, Ouasti qui est en train d'entendre des noms de joueurs qui fusent d'un peu partout n'a pas accepté qu'il soit mis à l'écart de cette opération avant même son début. Une raison supplémentaire qui poussera le manager général à vouloir se retirer d'une manière définitive du décor du club dans les prochaines heures. Il était contre le départ de Bouchar Le manager général du Mouloudia qui a été l'invité à une émission sportive sur la station radio d'El Bahia d'Oran, a clairement montré sa position concernant le départ du défenseur Sofiane Bouchar. Ouasti a été catégoriquement contre la libération du joueur, sous prétexte qu'il a été l'une des recrues les plus régulières au cours de cette première manche du championnat. Une intervention qui n'aurait pas été appréciée par le président Ahmed Belhadj qui avait déjà pris la décision de se séparer du joueur. Ayant l'impression qu'il ne tirait pas dans le même sens que la direction et son président, Ouasti veut quitter le MCO par la grande porte.