Le président Allik s'est vu obligé de réunir vendredi dernier son staff technique pour régler un problème qui a surgi, on ne sait d'où, et pour mettre une fois pour toute les points sur les i. Le président Allik s'est vu obligé de réunir vendredi dernier son staff technique pour régler un problème qui a surgi, on ne sait d'où, et pour mettre une fois pour toute les points sur les i. Un problème conflictuel entre les membres du staff technique qui a failli provoquer l'implosion au sein de l'encadrement, n'était cette intervention du premier responsable du club pour remettre de l'ordre dans la maison et mettre tout le monde devant ses responsabilités. Pourtant, il n'y avait vraiment pas de quoi en faire une montagne tant il s'agissait d'une futilité sur laquelle on pouvait bien fermer les yeux, sans faire de bruit en faisant appel au président, ni provoquer une telle réunion. Toute l'histoire, c'est que Saâdi a jugé que le nom de Mekhazni est trop évoqué par la presse écrite, et c'est à partir de là que tout est parti. L'entraîneur de l'USMA ne s'est pas empêché d'ailleurs de faire la remarque à son adjoint qui a été surpris qu'on puisse lui reprocher cela. Car, au moment où Noureddine Saâdi était absent à cause du décès de sa sœur, que Dieu ait son âme, c'est Mekhazni qui a assuré l'intérim aux entraînements, et de ce fait, il était tout à fait normal que les journalistes qui couvraient le quotidien de l'USMA citent son nom. Voilà d'où est partie cette zizanie qui n'avait pas lieu d'être si on s'était montré plus responsable et plus raisonnable. Si on s'amuse à faire intervenir à chaque fois le président pour régler ces faux problèmes, on n'en finira pas et ça va finir par nuire à l'image du club qui s'apprête à passer un cap très important de son histoire. Allik intervient et remet de l'ordre Allik s'est donc vu obligé d'intervenir pour apaiser la tension, et surtout, pour redéfinir les tâches au sein du staff technique afin que tout soit clair à l'avenir. Même si on n'avait pas l'impression que l'ordre a été bousculé au sein de l'encadrement technique, Allik a réaffirmé que Noureddine Saâdi est le premier responsable du staff, du programme des entraînements et des choix techniques et tactiques. Et c'est lui aussi qui devra faire des déclarations à la presse, et personne d'autre sans son aval, même si aucun de ses adjoints n'avait jusque-là accordé d'interview, y compris Mekhazni qui, malgré les nombreuses sollicitations des journalistes après avoir quitté le MCA pour l'USMA, avait refusé de s'exprimer sur le sujet. Espérons donc que les choses rentreront dans l'ordre et qu'on s'occupe de plus important que ça. La presse, cible facile Cela dit, on a été très surpris d'apprendre, une fois encore, que la direction du club a décidé de boycotter la presse. La réunion de vendredi dernier a été en effet, élargie par la suite à l'ensemble des joueurs qui se sont vus interdits d'accorder des interviews sous peine d'une amende de 50 000 DA. Finalement, on n'a pas été très loin pour trouver le coupable dans toute cette histoire : la presse. Une cible facile, trop facile même. L'on se demande pour quelle raison on a décidé d'instaurer ce boycott et où en est la responsabilité de la presse face à ce faux problème qui a été créé au sein même du staff technique. Au moment où l'USMA s'apprête à rentrer dans le monde du professionnalisme, on s'attendait plutôt à mieux de sa part. --------------------------------------------------- Le cas Chafaï pose problème Le cas de Chafaï, le Mouloudéen qui avait rejoint à son tour les rangs de l'USMA, pose problème. Contrairement à ce qui a été indiqué, il n'a encore signé aucun contrat avec les Rouge et Noir et sa situation actuelle semble plus ou moins compliquée. Comme on le sait, Chafaï a pu convaincre le staff technique qui avait décidé de le retenir, et depuis son arrivée, il s'entraîne régulièrement avec le groupe. Il a même pris part à tout le stage qui se déroule en ce moment, mais jusqu'à présent, il n'est pas officiellement usmiste. Et pour cause, la direction du club hésite encore à lui faire signer un contrat, encore moins une demande de licence. Car il ne reste qu'une seule licence disponible, et celle-ci est réservée normalement à Layati qui est encore sous contrat. En plus clair, dans le cas où l'ex-Tlemcénien reviendrait, l'USMA aura fait signer les 25 licences en sa possession, et de ce fait, il n'y aura plus de place pour Chafaï. L'on comprend donc le problème face auquel sont confrontés les responsables des Rouge et Noir par rapport à cette situation, surtout si le TAS tranche en faveur de Layati. Car dans le cas contraire, ce problème ne se posera peut-être pas puisque le staff technique a déjà fait son choix en préférant Chafaï à Layati. L'option de 27 licences pourrait être la solution Une autre option pourrait se présenter devant les dirigeants usmistes, celle d'augmenter le nombre de joueurs signataires par club à 27 au lieu de 25. Dans ce cas, l'USMA pourra faire tranquillement son choix dans la mesure où elle peut même les faire signer tous les deux. Mais si ce nombre est maintenu, le problème reste posé. Cas Layati Son manager saisit le TAS Le cas du joueur Ammar Layati est, semble-t-il, loin d'être réglé. Son manager vient de saisir le TAS afin d'obtenir gain de cause après que la commission des litiges de la Ligue nationale de football eut tranché en faveur de l'USMA. On apprend, en effet, que la direction des Rouge et Noir a été destinataire d'une correspondance du Tribunal arbitral du sport, la priant de s'expliquer sur le cas de Layati avant de trancher sur ce sujet. Il est à rappeler que le latéral gauche de l'USMA a refusé de signer une demande de licence avant d'avoir négocié ses indemnités pour la nouvelle saison et en encaissé une première partie. Cela a été jugé par les responsables du club comme du chantage et ont donc refusé de se plier à ses exigences. Ils sont allés même plus loin en lui interdisant d'intégrer le groupe avant d'avoir signé sa demande de licence. Pour le manager du joueur, cette décision est jugée comme un abus de pouvoir tant le joueur n'a pas refusé de s'entraîner, mais seulement de signer une demande de licence avant d'avoir négocié ses émoluments, ce qui est, toujours selon son manager, tout à fait de son droit. En tout cas, puisque les choses en sont arrivées là, les chances de voir Layati de nouveau sous les couleurs de l'USMA sont vraiment minimes et ce, quelle que soit la décision que prendra le TAS. Mais le fait que l'ex-défenseur du WAT soit encore sous contrat complique les choses. Saâdi serait contre son retour Et même si la direction du club laisse encore la porte ouverte à Layati, il semble que le staff technique, Saâdi notamment, serait contre l'idée de réintégrer le joueur. Pour lui, il n'aurait pas besoin d'un élément qui a raté le stage d'intersaison et toutes les séances d'entraînement. Tout indique que le divorce entre les deux parties est imminent. ------------------------------------------ Le délai a expiré aujourd'hui Sayah n'ira pas en Belgique C'est hier, 7 août, que le milieu de terrain de l'USMA Saïd Sayah devait entamer une période d'essai avec le KVC Westerlo, le club belge qui a montré un grand intérêt pour le joueur usmiste, jusqu'au 17 août, comme c'est bien mentionné sur la lettre d'invitation envoyée au club. Malheureusement, le joueur n'a pas été autorisé à aller effectuer ces essais. Il a été confronté au refus de son président qui a estimé que Westerlo et le championnat belge de deuxième division ne sont pas la meilleure destination pour lui, sans fermer définitivement la porte devant son joueur en lui promettant de réétudier l'offre au prochain mercato. Le délai a donc expiré hier et Sayah ne réalisera finalement pas son rêve, du moins pour le moment. Car, selon son agent, Sayah embrassera à coup sûr une carrière professionnelle en Europe, «c'est une question de temps». Ivan Modia (agent de Sayah) : «Allik nous a dit que la Belgique n'était pas la bonne destination pour Sayah» Iván Modia, agent de Saïd Sayah, a réussi à parler une fois avec Saïd Allik après deux semaines de tentatives infructueuses. Il lui a proposé toutes les facilités et s'est montré très coopératif, mais rien n'y fit, le président usmiste s'est montré inflexible. Voilà ce que nous a dit M. Modia : «M. Allik nous a dit qu'il n'avait pas de remplaçant pour Sayah avant le mercato d'hiver, nous lui avons expliqué que si les essais à Westerlo s'avèrent concluants, il aura la latitude de reporter le départ de son joueur jusqu'en janvier, mais il a encore refusé. Je suppose qu'il y a d'autres motifs qui l'ont empêché de laisser le joueur aller effectuer des essais, des motifs que personnellement j'ignore. M. Allik a défendu les intérêts de son club et c'est tout à fait légitime même si la manière n'y était pas. Mais, je crois qu'il ne s'est pas rendu compte qu'il pourrait être responsable si un jeune footballeur de 21 ans avec une occasion en or de jouer en Europe verra sa carrière stoppée. C'est malheureux car Sayah est détruit en ce moment. Allik nous a également dit que la Belgique n'était pas la bonne destination pour Saïd. Nous sommes des professionnels et nous nous consacrons à ce métier depuis 20 ans. Le championnat belge est la meilleure destination pour un jeune joueur algérien qui a déjà dépassé la période de la formation. Pour la langue, l'intégration et le niveau de la compétition, c'est la meilleure vitrine pour Sayah, beaucoup de recruteurs des clubs anglais, français et espagnols y passent leur temps. L'USMA et M. Allik se retrouvent avec un grand problème sur les bras : un joueur qui a perdu l'espoir de jouer en Europe, cassé, démotivé pour jouer en Algérie. Le garçon qui est très mûr a vite su que c'était une occasion unique pour lui. J'espère de tout cœur qu'il retrouvera ses esprits car nous continuons à croire en lui et un jour nous le placerons en Europe.»