«J'étais malade après la réunion, mais je n'ai pas envisagé de quitter le MCO» C'est dans la mosquée du centre de Kahrama que le coach du Mouloudia d'Oran, Cherif El Ouazzani a évoqué plusieurs points concernant la préparation de l'équipe et les problèmes rencontrés avant la venue au Maroc. En effet, l'ancien milieu de terrain du Mouloudia d'Oran et de la sélection nationale nous a parlé à cœur ouvert dans cet endroit sacré : «Je viens au Mouloudia pour inculquer un nouvel état d'esprit et changer par la même certaines mauvaises habitudes. Voilà le discours que j'ai eu avec les joueurs», nous a révélé Cherif El Ouazzani avant d'ajouter : «J'ai constaté durant l'attribution des bungalows que le groupe ne forme pas, comme au beau vieux temps, une seule famille. Les joueurs externes se sentent à l'écart du groupe alors que c'est eux qui faisaient la force du Mouloudia auparavant. A notre époque, on avait un seul joueur qui était de l'Est, Benkenida. Croyez-moi qu'il vivait comme un prince parmi nous. Mais pour ancrer une telle culture chez la génération actuelle, il faut attendre au mois trois ans». «J'étais malade après la réunion, mais je n'ai pas envisagé de quitter le MCO» Le coach du Mouloudia a tenu à expliquer son absence à l'entraînement à la veille du départ pour Casablanca. «Oui, une angine m'a empêché de venir travailler. J'avoue que je me suis senti mal à l'aise après la réunion avec les dirigeants à la veille de ladite séance», dira le technicien en question avant d'ajouter : «Je n'ai toutefois jamais envisagé de jeter l'éponge, car je n'ai pas peur de démissionner si je serai un jour contraint de le faire. Je suis capable d'entraîner n'importe où. Je n'ai pas peur d'aller travailler dans d'autres clubs même du palier inférieur». «J'insiste sur la discipline pour ne pas perdre le groupe» L'entraîneur du Mouloudia insiste pour l'application de la discipline au sein du groupe afin de maîtriser, à sa guise, la situation. «Je ne dois pas perdre le contrôle de la situation. Pour cela, je ne dois pas me montrer indulgent avec les joueurs. J'ai ma propre vision des choses. Il faut que les dirigeants m'emboîtent le pas afin de tirer dans le même sens», dira Cherif El Ouazzani, qui ne sait pas pourquoi certains joueurs se plaignent aux dirigeants pour contester sa méthode de travail. «Malheureusement, ce n'est pas Cherif El Ouazzani qui a inventé la préparation d'intersaison. Je suis en train d'appliquer des méthodes de mes prédécesseurs et des techniciens de haut niveau chez lesquels j'ai fait mon apprentissage lors des stages de recyclage. Je ne vois absolument pas pourquoi les joueurs se plaignent». «Le complexe est bien, mais la pelouse laisse à désirer» Pour ce qui est des conditions d'hébergement au complexe de Kahrama, l'entraîneur affirme que les joueurs se trouvent dans de bonnes conditions, mais il déplore en même temps le mauvais état de la pelouse en gazon naturel. «La première chose qu'on doit chercher dans un complexe dans lequel on se prépare, c'est la pelouse, et celle-ci n'est pas tout à fait praticable. J'espère qu'elle le sera durant notre prochain match amical afin d'éviter aux joueurs des blessures», dira Cherif El Ouazzani.